Pour le blogueur, hacker et journaliste Olivier Laurelli, alias Bluetouff, le verdict est tombé, mercredi 5 février, et nul ne sait s'il faut plutôt en rire ou en pleurer. Pour avoir téléchargé des documents non protégés trouvés via Google, il a été condamné à 3000 euros d'amende, pour "maintien frauduleux dans un système de traitement automatisé de données" et "vol" de documents, rapporte le site Numerama. Ne trouvez-vous pas cela exagéré ? Sommes_nous tous des futurs condamnés ??
du grand debille ce proces et la pleinte depose tout le monde sait que tous ce qui est mis sur internet et qui n'est pas securise est accessible au premier venu ,il aurais ete plus intelligent de savoir comment des donnees sensible (pas destinnees au public)est pus etre mise sur internet sans aucun parfeu pour en interdire l'acces,la NSA a du ce marre si elle s'en est apperçu
Comme par hasard le nom du tribunal et celui des magistrats ne sont pas fournis ! rien qu'histoire de sortir de l’anonymat ces fonctionnaires incompétents antisociales et destructeur de vies, ces dangereux personnages se cantonnent dans leur ignorance crasse et profitant de leur intouchabilité font n’importe quoi! et après on s’étonne que la justice ait mauvaise presse !!
Effectuer une simple recherche sur internet peut vous coûter cher, c'est en effet le cas du bloguer Olivier Laurelli alias Bluetouff, qui a été condamné mercredi à payer 3000 euros d'amende par la cours d'appel de Paris pour avoir téléchargé des documents indexés via Google. Les fichiers en question appartiennent à l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (l'Anses). Même si le journaliste, blogueur et hacker Olivier Laurelli n'a en rien fraudé pour obtenir ces informations, utilisant seulement un moteur de recherche, il sera reconnu coupable de maintien frauduleux.
C'est en 2012 que Olivier Laurelli, suite à une recherche sur le régime syrien, tombe sur le serveur extranet où l'Anses et ses chercheurs stockent et échangent des documents sans en protéger l'accès. Après avoir téléchargé 8 000 de ces documents soit 7.7 Go, l'Anses s'en rend compte lorsque le site reflets.info publie un article sur les nanoparticules provenant d'un de leurs documents. Confiée à la DCRI (Services de renseignement intérieur), l'enquête les a rapidement mené à Olivier Laurelli.
Bluetouff est choqué. Il s'exprimera à la sortie du tribunal où pour lui : "Les débats n'ont pas porté sur les points pour lesquels j'ai été condamné : nous avons essentiellement parlé d'intrusion frauduleuse. Ce n'est pas l'idée que je me faisais de la justice." Olivier Laurelli était déjà à l'origine de divulgations d'informations concernant deux entreprises françaises, Qosmos et Amesys, qui ont par le passé fourni des systèmes de surveillance Internet à des régimes dictatoriales tels que celui de Kadhafi en Lybie.
Aussi étrange que la condamnation, le site Mediapart a fait part de certaines scènes lors du procès : " En ouverture d'audience, la magistrate chargée de rappeler les faits semblait même ne pas connaître Google, prononcé à la française gogleu, ni savoir ce que signifie un login, prononcé lojin." Le représentant du ministère déclarera également que : "La moitié des termes que j'ai entendu aujourd'hui, je ne les ai même pas compris". Les magistrats en charge de cette condamnation semblaient quelques peu dépassés par l'aspect technique dont faisait preuve cette affaire.
Hier après midi, l'avocat de l'accusé s'est exprimé sur Twitter, informant que son client se pourvoirait en cassation, dans l'espoir de faire invalider cette condamnation.
Le lapsus c'est comme le cunnilingus : un écart de langue et tu te retrouves dans la merde...
(En suisse) Selon la loi sur la protection des données il a absolument le droit d'en faire ce qu'il veut dès le moment ou ce document est mis a disposition de tous il est du domaine public et ne reçoit par conséquent aucune protection
(En suisse) Selon la loi sur la protection des données il a absolument le droit d'en faire ce qu'il veut dès le moment ou ce document est mis a disposition de tous il est du domaine public et ne reçoit par conséquent aucune protection
en France aussi tout ce qui est du domaine du public peut appartenir à tout le monde
D'après ce que j'en ai compris, et j'ai le cerveau un peu brumeux en ce moment (Celui qui me dit que c'est tout le temps, je le massacre), il n'est pas passé par http, mais est passé par [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] La pluspart des sites universités, recherches... y stockent leurs données pour leurs personnels sans les protéger. Mais on peut trouver les liens sur google. Il existent même des moteurs spécialisés en recherche [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Données accessibles, ne veut pas dire données tombées dans le domaine publique.
Si erreur ne pas hésiter à rectifier, je massacre après la réponse.
D'après ce que j'en ai compris, et j'ai le cerveau un peu brumeux en ce moment (Celui qui me dit que c'est tout le temps, je le massacre), il n'est pas passé par http, mais est passé par [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] La pluspart des sites universités, recherches... y stockent leurs données pour leurs personnels sans les protéger. Mais on peut trouver les liens sur google. Il existent même des moteurs spécialisés en recherche [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Données accessibles, ne veut pas dire données tombées dans le domaine publique.
Si erreur ne pas hésiter à rectifier, je massacre après la réponse.
nope pas besoin de corrigé c'est tout à fais ça erasmus, un site Ftp non sécurisé certainement
Pour infos et précisions qui ne sont pas toujours reprises dans la presse non spécialisée.
AUX INNOCENTS LES MAINS PLEINES
extrait de l'arrêt de la Cour d’appel de Paris Pôle 4, chambre 10 Arrêt du 5 février 2014 Affaire Olivier L.
Considérant qu’il n’est pas établi suffisamment par les pièces de la procédure que le prévenu s’est rendu coupable d’accès frauduleux dans un système de traitement automatisé de données ; que l’accès, qu’il ne conteste pas, lui a en fait été permis en raison d’une défaillance technique concernant l’identification existant dans le système, défaillance que reconnaît l’Agence Nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail ; que dans ces conditions l’infraction n’est pas caractérisée ; qu’il y aura lieu de confirmer le jugement de ce chef ;
Considérant, pour ce qui concerne les faits commis de maintien frauduleux dans un système de traitement automatisé de données et de vol, qu’il est constant que le système extranet de l’Agence Nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail n’est normalement accessible qu’avec un mot de passe dans le cadre d’une connexion sécurisée, que le prévenu a parfaitement reconnu qu’après être arrivé “par erreur” au cœur de l’extranet de l’Anses, avoir parcouru l’arborescence des répertoires et être remonté jusqu’à la page d’accueil, il avait constaté la présence de contrôles d’accès et la nécessité d’une authentification par identifiant et mot de passe ; qu’il est ainsi démontré qu’il avait conscience de son maintien irrégulier dans le système de traitement automatisé de données visité où il a réalisé des opérations de téléchargement de données à l’évidence protégées ; que les investigations ont démontré que ces données avaient été téléchargées avant d’être fixées sur différents supports et diffusées ensuite à des tiers ; qu’il est, en tout état de cause, établi qu’Olivier L. a fait des copies de fichiers informatiques inaccessibles au publie à des fins personnelles à l’insu et contre le gré de leur propriétaire ; que la culpabilité d’Olivier L. sera donc retenue des chefs de maintien frauduleux dans un système de traitement automatisé de données et de vol de fichiers informatiques au préjudice de l’Agence Nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) ;
Considérant que tenant compte de la nature et de la gravité des faits commis, de l’absence d’antécédent judiciaire du prévenu et des éléments connus de sa personnalité, la cour prononcera à son encontre une peine délictuelle de 3000 € ;
Que la demande du prévenu de non inscription au bulletin n°2 de son casier judiciaire de la condamnation sera rejetée, ce dernier ne justifiant pas actuellement de la nécessité d’une telle dispense ;
DÉCISION
Statuant publiquement et contradictoirement à l’encontre d’Olivier L., prévenu,
. Déclare recevable l’appel du ministère public,
. Infirme partiellement le jugement sur la déclaration de culpabilité,
. Déclare Olivier L. coupable des faits qui lui sont reprochés de maintien frauduleux dans un système de traitement automatisé de données et de vol dans les termes de la prévention,
. Confirme pour le surplus sur la culpabilité,
En répression,
. Le condamne à une amende délictuelle de 3000 €,
. Rejette la demande de dispense d’inscription de la présente condamnation au bulletin n°2 du casier judiciaire d’Olivier L.
La cour : M. Bruno Laroche, Mme Françoise Molina et Muriel Josie (conseillères)