Au-delà du Pouvoir : Quel Héritage pour le Président Sortant ?

«Il va présider jusqu’au dernier quart d’heure»

Le président de la République, qui ne pourra pas se représenter en 2027, ne veut pas que la suite de son quinquennat, à l’instar de celui de Jacques Chirac, se transforme en fin de règne. ️

[btnlydie]Je me suis souvent demandée ce que signifiait vraiment “fin de règne”. Est-ce un moment où tout semble s’arrêter, où l’on regarde en arrière avec nostalgie ou en avant avec incertitude ?

Pour notre président, qui ne pourra briguer un nouveau mandat en 2027, cette question doit peser lourd. Il semble déterminé à éviter le sort de Jacques Chirac, dont le dernier mandat a été perçu comme une lente descente vers l’irrélevance politique. Mais qu’est-ce que cela signifie pour nous, citoyens ?

Devons-nous nous préparer à un vide de pouvoir, ou au contraire, à une période de transition dynamique et pleine de promesses ? Je choisis d’espérer que ces dernières années seront l’occasion de poser les jalons d’un avenir meilleur, plutôt que la fin d’une ère.

À votre avis, comment un président peut-il maintenir son influence et son efficacité politique jusqu’à la fin de son mandat ?[/btnlydie]

Pour moi ça sera une continuité, tout simplement. On nous présente le temps comme s'il était découpé en périodes au gré des stratégies politiques, mais en fait rien n'est découpé, il n'y a rien qui change vraiment, contrairement  à ce qu'on veut nous faire croire, tout continue...

Je pense aussi que ce sera une continuité mais j'espère juste avec un Président un peu moins égocentrique et écoutant un peu plus les voix des français ... l'avenir dira

pour ça il faut attendre 2027

attention à un revirement , notre président est tellement enraciné , qu'il pourrait changer d'avis comme à son habitude.
L'une des solutions pour le chef de l'État pourrait être de tenter un coup inédit : démissionner avant l'élection de 2027 pour lui donner le droit de se représenter.

peut il le faire ?????? est ce dans la constitution ?????????

On va éviter de verser dans le genre d'analyse pontifiante propre aux éditocrates.
Ce que j'en pense, et c'est juste mon opinion :
Macron va préparer sa succession dans l'objectif de se représenter à l'issue du prochain quinquennat, puisqu'il ne peut le faire en 2027. Il sait pertinemment que le gros du corps électoral élit un individu avant d'élire un programme. Il met en avant Attal, son poulain, et aux fins de séduire l'électorat de droite, dont il a besoin, il va mener une politique de plus en plus réac d'ici la fin de son quinquennat (on en voit déjà la couleur). D'autant qu'il va devoir compter avec la droite après la tôle que son parti ne manquera pas de se prendre aux européennes, face à l'extrême-droite qui monte, qui monte... tandis que les centristes s'éloignent, s'éloignent.
Accords difficiles et loin d'être acquis, la droite étant en ruines et divisée comme jamais.
Nous connaîtrons une crise de régime sans précédent, aggravée par l'inconsistance de l'opposition traditionnelle de gauche, enlisée dans ses contradictions et ses balivernes écolos-woke, là où son rôle serait de défendre ce qui subsiste encore des acquis sociaux et des services publics.

Je pense comme Mc Cloud,
à mon avis, puisqu'en 2027 le Président Macron ne
pourra se re-présenter, il se représentera plus tard (5 ans après).
À moins que des évènements graves, le fasse rester en place
en 2027. Avec bien-sur l'espoir que de tels événements
nous serons évités, comme exemple une guerre, comme celle que vit l'Ukraine.
Chaque Président en place, a un parcours différent,
mais comme Majorelle, je pense que rien ne change vraiment d'une Présidence à l'autre.
Par contre, un Président peut plaire à une certaine société, et pas à une autre.
Je remarque de ce deuxième quinquennat non terminé,
Que le Président apporte aide (son Gouvernement)
à ceux qui n'ont pas de travail, aux démunis,
bien que cela n'en donne peut-être pas l'aspect.
Les gens sans travail, les chômeurs, les personnes en arrêt maladie de longue date,
lui doivent une grande tolérance. Ce n'est que mon avis.

Johanne a écrit:

Que le Président apporte aide (son Gouvernement)
à ceux qui n'ont pas de travail, aux démunis,  
bien que cela n'en donne peut-être pas l'aspect.
Les gens sans travail, les chômeurs, les personnes en arrêt maladie de longue date,
lui doivent une grande tolérance. Ce n'est que mon avis.

Ah bon, j'aurais plutôt penser l'inverse .... avec les restrictions à venir, je doute que les plus démunis, les gens sans travail, les personnes en longue maladie, soient favorisés par le gouvernement actuel !

Le régime en place n'a rien à perdre. Il se sait haï, comme pouvait l'être celui de Thatcher avant l'explosion sociale consécutive à la Poll Tax, mais il fonce, il s'en fiche, il sait que les mouvements de la rue sont désordonnés, privés de vrais leaders, et par là voués à l'échec.
Ces gens n'ont personne en face, excepté une extrême-droite divisée qui devrait compter (comme Macron) sur une (partie d'une) droite en ruines pour se maintenir à flot, et qui ne tiendrait pas une saison au pouvoir si elle y accédait.
La gauche n'a pas su capitaliser sur l'incontestable succès de la Nupes aux législatives. C'est une gauche étrangère à l'ouvrier, au travailleur pauvre, au chômeur, au jeune des classes populaires, au paysan. C'est une gauche de bobos, d'intellos parisiens, de fonctionnaires de la classe moyenne, plus préoccupés de wokisme et d'écologisme pontifiant que des réalités de la rue, où le seul discours qui se rapporterait au social émane d'un François Ruffin malheureusement inaudible - Ruffin dont on peut tabler qu'il connaîtra le destin politique d'un Besancenot, la sincérité en plus.
Ceci est un instantané, un résumé qui laisse de côté les incertitudes d'une situation internationale critique et d'une menace terroriste toujours constante.
Il n'apparaît cependant pas, dans l'état actuel du paysage politique, et à trois ans des Présidentielles, de schéma d'opposition susceptible de rebattre les cartes. Pas de nouvelle tête capable d'incarner la figure tutélaire d'un président représentatif à la fois du pays, de son histoire, de son peuple, de la nation, figure à laquelle celle-ci à envie de s'identifier. Mais les ersatz ne manquent pas chez les postulants à ce trône élyséen qu'il conviendra un jour de déboulonner de son socle, pour le remplacer par autre chose.

McCloud a écrit:

Aujourd'hui à 20:04 Message n°10 sur la page:1

Pas de nouvelle tête capable d'incarner la figure tutélaire d'un président représentatif à la fois du pays, de son histoire, de son peuple, de la nation, figure à laquelle celle-ci à envie de s'identifier.

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Mais existe-t-il seulement celui que tu décrits, perso je ne le crois pas

Les gens seraient idiots de revoter pour lui...on voit ce qu'il est capable donc...

33lynel a écrit:

McCloud a écrit:

Aujourd'hui à 20:04 Message n°10 sur la page:1

  Pas de nouvelle tête capable d'incarner la figure tutélaire d'un président représentatif à la fois du pays, de son histoire, de son peuple, de la nation, figure à laquelle celle-ci à envie de s'identifier.

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Mais existe-t-il seulement celui que tu décrits, perso je ne le crois pas

Il a pu exister sous les traits de de Gaulle, à un moment donné du moins. A un moment donné. Car tout n'était pas rose du temps des Trente Glorieuses et le Général n'était pas exempt de parts d'ombre.
L'idéalisation de la figure gaullienne, certes nourrie par le contraste souvent tragi-comique qu'offrent ses lointains successeurs, ne saurait éluder l'urgence qu'il y a à évoluer vers un mode de gouvernance qui ne soit plus centré sur un et un seul individu pour un temps qui peut aller jusqu'à une décennie. Ce système a plus que largement montré ses limites.