Les JO ont-ils rendu les Français moins râleurs et plus enthousiastes ?

Peut-être momentanément parce que l'actualité a été occultée par les jeux... mais à mon avis, ça va vite repartir...

Rendre les français moins râleurs, je pense que c'est mission impossible !

Si seulement nous pouvions de continuer à vivre ensemble et cesser de râler...!

Hélas, des râleurs il y en a et il y en aura toujours ... éternels insatisfaits ....

Je pense que les JO ont vraiment eu un impact positif sur le moral des Français (je vous ai ouvert un sondage justement ce matin !! [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] )Voir nos athlètes se surpasser et remporter des médailles, ça donne une bouffée d'air frais et de fierté nationale ça nous rappelle qu'on est capables de grandes choses quand on s'unit et qu'on se soutient mutuellement. Bien sûr, on aime bien râler de temps en temps, mais ces moments de célébration collective nous montrent qu'on peut aussi être enthousiastes et solidaires...

Le français sera moins râleur et moins insatisfait, quand les poules auront des dents !!
Sa réputation n'est plus à faire à travers le monde, hélas.
Nos athlètes ont fait vibrer une partie des français, cela a été une certaine union par le sport ce qui sera totalement différent en politique.

Parfois aussi le français râle à juste titre ... s'ils n'ont pas de raison de râler, alors ils ne râlent pas

Qui n'est pas râleur n'est pas français.  
Râler cela fait du bien ( mais à petite doses )

Râler c'est une forme d'expression, le tout est qu'au bout du compte ce soit positif

Ca va pas changer le coq râleur va chanté toujours aussi fort

oh que non

vu le comportement de certains touristes

je peut vous garantir qu'ils sont dans la continuité éternelle

Pour que les français ne ralent plus il faudrait vivre dans un monde de bisounours ou tout est parfait
hélas ce n est pas le cas

juste un exemple pour les parisiens

pendant les 15 jours des JO, les transports fonctionnaient tres bien 
le lendemain de la fermeture des JO
attente d'une demi heure sur le quai d'un r.e.r pour final voir la disparition dudit rer sur le panneau d affichage - alors oui on rale lol

angèle a écrit:

Aujourd'hui à 10:27 Message n°12 sur la page:1

alors oui on rale lol

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Et oui on peut comprendre d'après ce que tu nous dis

C'est peut être une redite, désolé

Les Jeux olympiques ?

Quand la France a présenté sa candidature, j’étais réservé.

En effet, j’avais en tête quelques contre-exemples, dont les Jeux d’Athènes de 2004 qui avaient largement contribué à ruiner le pays, tout en laissant des champs de ruines. J’avais conscience que le travail de préparation serait énorme, que le coût écologique serait important, que le risque pour la sécurité était gigantesque.

Quand la candidature de Paris a été retenue, j’ai croisé les doigts. La suite des événements, dont le drame du Stade de France, lors de la finale de la Coupe d’Europe de football de 2022, ne m’a pas rassuré.

Le mauvais traitement des bénévoles, les assignations à domicile parfois décidées à l’aveugle, le sort fait aux marginaux présents à Paris, m’ont déplu. J’ai regretté l’insuffisance du nombre de billets à un prix raisonnable, pour ceux qui n’avaient pas accès à un circuit particulier, et surtout pour les moments les plus importants, l’exclusion des milieux populaires.

Ceci dit, j’ai trouvé les vociférations des dirigeants de l’extrême droite déplacées.

Le résultat ?

Je constate une incontestable réussite globale, malgré quelques bémols, comme les difficultés initiales d’approvisionnement du village olympique, et un gros couac sur la qualité des eaux de la Seine.

Le pari, pas évident, de mettre les jeux dans la ville a été un succès. Les investissements inutiles ont été limités au maximum et le choix d’éclater les épreuves sur la France entière, y compris outre-mer, a été payant.

Logistique, transports et sécurité ont été au rendez-vous. Les hôpitaux, les services de police, la justice n’ont pas été submergés.

L’ambiance était fantastique. Les Français, réputés peu accueillants, ont reçu leurs hôtes étrangers avec le sourire. La presse étrangère, quasi-unanime, a célébré Paris en fête.

Les polémiques sur la cérémonie d’ouverture, sur la boxeuse algérienne, Imane Khelif, m’ont paru déplacées. Elles n’effacent pas le réel effort d’inclusivité effectué.

Je perçois que cette réussite est le fruit d’un travail de mobilisation intense de plusieurs dizaines de milliers de personnes qui ont tout donné.

Ma dernière image de ces jeux olympiques sera la foule des délégations mélangées, chantant, dansant, heureuse, au milieu du Stade de France, lors de la cérémonie de clôture.

Bien sûr cela a un côté artificiel, le côté commercial restait présent et les Jeux olympiques s’inscrivent dans un contexte politique national et international. Le sport et, particulièrement, les Jeux Olympiques sont la continuation de la guerre par d’autres moyens. Tout ceci ne doit pas être oublié, mais n’efface pas le reste.

Accessoirement, les recettes fiscales et sociales attendues, soit 5, 3 milliards d’euros, devraient financer les dépenses publiques. Le montant des dépenses privées serait équivalent.

Outre les retombées directes, un grand nombre d’investissements, transports, village olympique, équipements sportifs, sont durables. Les retombées indirectes en termes de publicité, d’image, sont incontestables.