A gauche, le donneur. A droite, Richard Norris aujourd'hui. (photo: findagrave.com/AP)
Richard Norris a été défiguré il y a 18 ans quand il s'est accidentellement tiré une balle dans le visage. Il a subi plus de 30 opérations pour tenter de réparer les dégâts, mais la douleur engendrée par le traitement et le peu de résultats probants ont plongé l'homme dans la dépression.
Gwen Aversano, la maman du défunt, estime avoir fait le bon choix. «Nous pouvons vraiment voir Joshua en lui», confie-t-elle à CTV News. Richard Norris reste en contact avec la famille Aversano, qu'il informe de l'évolution de son état. Le Canadien devra ingérer à vie un cocktail de médicaments anti-rejet, ce qui affaiblira son système immunitaire et l'exposera à de nombreux problèmes de santé. Il n'a pas le droit de boire de l'alcool, de fumer, de prendre des coups de soleil ou de risquer une blessure. Un grave rejet pourrait entraîner son décès.
«Il n'a jamais vraiment pensé à lui dans toute cette histoire. Il a toujours pensé à aidé les guerriers blessés et les autres gens en leur apportant de l'espoir. C'est un homme remarquable», explique à «GQ Magazine» le Dr Eduardo Rodriguez, qui a pratiqué l'intervention sur Richard Norris au Centre Médical du Maryland.