La phytothérapie s'associe parfaitement à l'allopathie pour plus d'efficacité. Mais il est indispensable de demander l'avis de son médecin avant toute prise de plante afin d'éviter de mauvaises interactions.
« La phytothérapie s'inscrit dans une approche globale, rappelle le Dr Lorrain, président de l'Institut européen des substances végétales. C'est pourquoi, on la complète très souvent avec la micronutrition (vitamines, antioxydants, probiotiques, oméga 3, etc.).
Il n'y a pas d'opposition non plus entre plantes et allopathie. Ainsi, par mesure de précaution, on donnera des antibiotiques à une femme enceinte souffrant d'infection urinaire, tout en lui ajoutant de la piloselle et de la canneberge pour une action préventive à long terme.
Mais conjuguer médecine classique et phytothérapie nécessite des précautions d'emploi car elles peuvent interagir. Un patient sous anticoagulants devra prendre du griffonia à la place du millepertuis. Et s'il est déjà sous antidépresseurs, il devra savoir que rajouter du millepertuis équivaut à doubler la dose de Prozac®. » En automédication, il n'existe aucun problème de cohabitation avec le paracétamol. En revanche, il serait inconscient de jouer aux apprentis sorciers lorsqu'on est sous chimiothérapie anticancéreuse.
Quid de l'association phytothérapie et homéopathie ? En tant qu'enseignant, Éric Lorrain, président de l'institut européen des substances végétales, constate que de nombreux homéopathes se forment à la phytothérapie. « Il semble qu'ils s'en servent dans des domaines complémentaires, où les plantes sont plus puissantes. »
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