Pourquoi il faut voir "Salafistes", documentaire brut, brutal, mais éclairant
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Le djihadiste Oumar Ould Hamaha (tué en 2014), ex-porte parole du Mujao et ancien d'Aqmi, est interviewé dans "Salafistes".
Margo Cinéma Suscitant la polémique avant même sa diffusion, Salafistes, un documentaire de François Margolin et Lemine Ould Salem, sort mercredi en salles. Entre images inédites et interviews de prédicateurs extrémistes, ce film démonte les rouages de la machine de mort djihadiste.
Citation :
Regarder la menace djihadiste en face. Ecouter ses prédicateurs appeler posément au meurtre des homosexuels, des juifs et de tous les "mécréants" en général. Mesurer, images à l'appui, comment ces propos mènent les petits soldats du djihad à l'ultraviolence et à la sacralisation de la mort. Voici ce que propose Salafistes, le documentaire de François Margolin et Lemine Ould Salem qui sort mercredi en salles. Sans commentaire ni voix-off, ce film de 72 minutes est une expérience brute, brutale, mais éclairante.
Ces images -tournées dans des conditions extrêmement périlleuses à Tombouctou en 2012 par Lemine Ould Salem, journaliste et fin connaisseur des mouvements armés au Sahel- sont inédites.Source
Faut-il diffuser un documentaire qui donne la parole aux djihadistes ?
Évidemment qu'il le faut, pour connaitre ce qu'il faut combattre.
je suis d’accord , il est très bien que les gens le voient pour se rendre compte aberrant ! quand on sait que la police est venue quatre fois, en uniforme et en civil, pour vérifier que tout se passait bien, faisant une ronde entre les deux cinémas qu'on m'a rapporté !
Ils craignent le consommateur crétin. Celui qui se dit, "puisque je le vois à la télé, puisque je le lis dans les journaux, puisque je l'entends à la radio, ça ne peut être que la vérité". Donc si ils entendent un discours prononcé avec un peu de conviction... tu vois le genre?
Le sens critique face à l'information fait déjà défaut à bon nombre de nos journalistes, alors je te laisse imaginer les répercussions sur le consommateur un peu nouille. C'est là qu'on voit que malgré nos quarante commémorations par an, on n'apprend rien de nos erreurs.