Faut-il améliorer l'aide à l'installation des médecins dans les déserts médicaux ?

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Francetv info Mis à jour le 29/06/2016 | 12:29, publié le 29/06/2016 | 12:28


De plus en plus de déserts médicaux en France : c'est le constat du Conseil de l'ordre des médecins, qui a publié son atlas début juin. Depuis 2007, le nombre de généralistes a diminué de 8,4%, celui des gynécologues de 31,3%. En revanche, le nombre de chirurgiens a progressé de 25,7%.

Lutter contre les déserts médicaux devient une priorité. En France, seuls deux départements sont épargnés : la Savoie et la Loire-Atlantique.
Patrick Bouet, président de l'Ordre des médecins, explique au journal Le Monde que "l'Etat n'a pas été capable d'anticiper la catastrophe, près de 2,5 millions de Français vivent dans un désert médical".

Depuis 2012, le ministère de la Santé propose des indemnités de stages de 130 euros par mois pour les médecins qui exercent dans des zones éloignées des grands centres urbains, tout en développant la télémédecine. Il entend également créer 1000 pôles de santé d'ici à 2017 et proposer 1 500 contrats d'engagement de service public.

Mais ces coups de pouce paraissent insuffisants. Fin mai, l'assurance-maladie a jugé que l'aide n'était pas assez attractive. Elle a proposé aux syndicats de praticiens une somme forfaitaire de 50 000 euros pour chaque médecin qui s'engage pour trois ans dans un désert médical. 

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Rien ne suffira vraiment à combler les déserts médicaux

Les nouveaux médecins choisissent des professions qui leurs permettent
des vacances, ponts et week-end le plus souvent possible

Les toubibs gagnent suffisamment de fric et n'ont pas besoin d'aides, et ils le savent.
Ce qu'il veulent et je suis d'accord avec eux, c'est avoir une vie comme les autres, 35h les week end et des vacances.
Mon ancien toubib (maintenant à la retraite) partait en vacances à chaque vacances scolaires. Un jour je lui ai demandé s'il ne se prenait pas pour un enseignant avec toutes ces vacances. Il m'a fait une excellente réponse "Monsieur Papybarbus, j'ai le choix entre bosser plus et payer plus d’impôts ou bosser moins, profiter des vacances sans être gêné financièrement tout en payant moins d’impôts. Vous feriez quoi à ma place"
Donc les aides ne servent à rien. Former de nouveaux médecin serait plus judicieux.

nous avons chez nous dans le village un kiné il a 3 assistants ils viennent tous de pologne comme il m a dit la bas ils veulent travailler même à la campagne

chez nous j ai pas trouvé ils préfèrent la ville

Mais un jour, en ville ils seront trop et devrons de champagniser pour avoir des clients

Ce ne sont pas des aides que les jeunes médecins attendent mais des infrastructures afin de n'être pas isolés, toutes les petites villes qui mettent à leur disposition des locaux où ils peuvent se regrouper, médecin, infirmières, kiné ... ça marche. Et s'ils étaient moins enquiquinés par la sécu, l'état et même les patients, il y aurait sans aucun doute plus de vocations.

Presque d'accord avec toi. Si tu ne veux pas être enquiquiner par les patients faut pas faire médecine
Pour le reste, je suis d'accord.
Putain Puré, tu te rends conte, on est encore d'accord

Ici, en zone plutôt rurale, de gros efforts sont faits pour attirer les médecins. Nouvel hôpital, maison de santé fonctionnelle : le recrutement reste, cependant, difficile. Certains médecins, souvent étrangers, viennent quelques mois puis repartent. Certes, ce n'est pas la grande ville mais une certaine qualité de vie est appréciable. Il arrive aussi que ce soit les épouses qui refusent de vivre dans "un trou".
Alors, que faire ?

Ariane a écrit:

Ici, en zone plutôt rurale, de gros efforts sont faits pour attirer les médecins. Nouvel hôpital, maison de santé fonctionnelle : le recrutement reste, cependant, difficile. Certains médecins, souvent étrangers, viennent quelques mois puis repartent. Certes, ce n'est pas la grande ville mais une certaine qualité de vie est appréciable. Il arrive aussi que ce soit les épouses qui refusent de vivre dans "un trou".
Alors, que faire ?

même les mères des fois s'y mettent

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