Un centre humanitaire, qui orientera les migrants et pourra en héberger 400, a ouvert jeudi matin près de la porte de la Chapelle, à Paris, avec pour défi de mettre fin aux incessantes reconstitutions de campements indignes dans la capitale.
"Le centre humanitaire est officiellement ouvert", a simplement déclaré Aurélie El Hassak-Marzorati, la directrice générale du centre, peu après 9H00, quand trois Erythréens, avec bonnet et sac, ont franchi les portes du centre, dont la création avait été annoncée fin mai par la maire de Paris Anne Hidalgo.
A l'entrée du centre, un panneau en carton annonçait "Centre humanitaire Paris Nord dispositif de premier accueil", suivi d'un "Bienvenue" décliné en plusieurs langues (français, arabe, espagnol, pachtoune, afghan, grec etc).
Les femmes et les familles seront amenées en navette vers des lieux d'accueil spécifiques, avant l'ouverture d'un centre de 400 places destiné à ces "publics vulnérables" à Ivry-sur-Seine "début 2017", selon Bruno Morel, le directeur général d'Emmaüs solidarités qui pilotera le centre. Les mineurs isolés seront transférés vers des structures de la ville de Paris.
Première étape pour les migrants, le passage par une vaste structure gonflable blanche, jaune et grise, sorte de bulle de 900 m2. Ils y recevront des informations sur leurs droits et les démarches pour obtenir l'asile, traduites en anglais, arabe, pachto, dari et tigrinya.
"On va aussi leur proposer l'aide au retour volontaire", explique Didier Leschi, directeur de l'Office français d'immigration et d'intégration (Ofii) dont 16 agents sont déployés sur place.
Dans une halle de 10.000 m2, ont été créés huit "villages" de 50 places chacun.....
Des équipes du Samu social et de l'ONG Médecins du monde prodigueront les premiers soins et proposeront des consultations (physiques et psychologiques).
Au total 120 salariés travaillent sur le site, auxquels s'ajoutent 500 bénévoles qui distribueront des kits d'hygiène, des vêtements, ou proposeront des activités. Sur le site sont installés des baby-foot, tables de ping-pong et des agrès.
Ce projet, au coût total de 16,4 millions d'euros (investissement et fonctionnement) actu-Orange ICI
Va-ton continuer a planter des centres comme celui-là ou autres sur le territoire ? Et quand fait-on un tri et .... retour au Pays d'origine ?
Retour au pays d'origine ? pour bp c'est pratiquement impossible. On peut pas renvoyer des familles dans un pays en guerre où les bombes "alliées" les tuent tout autant que les rebelles, terroristes et autres joyeusetés.