Détenteurs de carte verte bloqués dans des aéroports, Irakiens sommés de faire demi-tour alors même qu'ils sont en règle... Au lendemain de la signature interdisant l'entrée aux Etats-Unis aux réfugiés et ressortissants de sept pays musulmans, les situations iniques se multiplient.
«Je suis un doctorant iranien aux États-Unis et je ne peux plus aller rendre visite à ma famille.» Après le décret signé par Donald Trump interdisant l'accès au territoire américain aux réfugiés ou ressortissants de sept pays - à majorité mulsulmane -, les témoignages se multiplient pour illustrer le casse-tête administratif qu'il représente. Le texte interdit l'entrée aux États-Unis aux citoyens irakiens, iraniens, libyens, somaliens, soudanais, syriens ou yéménites, même s'ils sont en possession d'un visa ou d'une carte verte (c'est-à-dire qu'ils habitent légalement aux États-Unis). Les réfugiés syriens sont également interdits d'entrée dans le pays.
Le Figaro
"Vos lois sont assurément égales pour tous, sauf pour ceux qui ne sont pas d'accord avec vos lois sacrées."