La compassion dans le bouddhisme

Siddrhârtha Gautama n'a jamais vécu dans la luxure mais il était fils de prince. Il s'est marié à 16 ans, a eu un fils. Mais il vivait dans un cocon de luxe sans contact avec l'extérieur. Un jour il sortit et vit la misère du monde, la pauvreté de ses concitoyens, la souffrance des autres. Ce décalage entre son vécu et ce qu'il découvre, le fait tout quitter pour aller à la recherche de la vérité.
A 26 ans, il suit les grands maîtres, vit une vie d'ascète et de méditation jusqu'à l'illumination qui lui ouvre les voies de la sagesse et de la compréhension. C'est là qu'il reçoit le nom de Bouddha qui veut dire l'éveillé. Dès lors il a vécu une vie d'enseignement pour partager avec les autres la façon d'atteindre le statut d'être éveillé et il est mort à l'âge de 80 ans.

 cinq préceptes sont préconisés dans le bouddhisme : respecter la vie, ne pas prendre ce qui n’est pas donné, une conduite sexuelle correcte , ne pas parler de façon préjudiciable, et ne pas mettre en péril l’esprit par la prise de toxiques.

Il y a   quatre vérités  essentielles qui sont la base de la réflexion et la méditation bouddhiste
tout est   sujet à la douleur et à la souffrance.
toute souffrance vient du désir 
Pour éteindre la douleur il faut éteindre le désir
pour arrêter la souffrance, on doit suivre le chemin du sentier octuple.

le sentier octuple est  le chemin qui mène à l'arrêt de la souffrance à travers l’élévation de l’esprit par la  compréhension, la parole juste, la pensée juste, l'action, l'effort, la concentration. Le moyen d'y arriver est la méditation.

Le but est de devenir un éveillé, d'atteindre le nirvana, cet état où la souffrance est vaincue.

Je suis moi aussi catholique pratiquante mais nous n'avons pas la même religion me semble-t'il.

Si Dieu est amour, s'il a envoyé son fils unique pour nous sauver, il ne peut pas vouloir qu'on tourne le dos à des êtres humains en détresse. Le message du Christ est clair : aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimé. Tout ce que vous aurez fait au plus petit de mes frères, c'est à moi que vous l'aurez fait.

Dieu a tellement aimé le monde qu'il lui a donné son fils unique pour que par lui le monde soit sauvé.

Nous sommes frères, et personne ne sait ce qu'il y a dans le secret des coeurs sinon le Père. Qui sommes nous pour dire qui mérite d'être sauvé et qui ne le mérite pas ?

oui merci de confirmer ce que j'ai écrit plus haut.

J'aime me rendre au temple bouddhiste qui se trouve à quelques minutes de voiture de chez moi. J'aime y méditer devant Bouddha sur L'Octuple Noble Chemin symbolisé par cette roue magnifique. J'y ressens une profonde paix, une profonde harmonie et il m'arrive alors dans le plus profond de ma réflexion d'affronter mes contradictions en les plaçant sous le regard plein de compassion de Bouddha exactement comme, entrant dans une église ou un couvent je suis saisie par SA présence infiniment aimante comme je l'ai ressenti avec une force si extraordinaire à Taizé un jour de Pâques.

«Femme, où sont ceux qui t'accusaient? Personne ne t'a donc condamnée ? »

Elle répondit: «Personne, Seigneur.»
Jésus lui dit: «Moi non plus, je ne te condamne pas; vas et désormais ne pèche plus.»      Jean 10-11

très beau tout ça mais malheureusement peu appliqué dans le monde actuel

Entièrement d'accord avec toi Iroise, je connais quelques personnes qui parle d'attitude zen, font des citations sur le fait de bien se tenir, pas de gros mots, être gentil, ect... Puis en vrai sont agressif, parle mal et j'en passe. C'est assez rigolo.

C'est vrai Iroise.  C'est un combat contre soi-même pour tenter de l'appliquer. Car nous avons tous des pensées mauvaises, pas envie de tendre la main, une envie de ne pas voir la souffrance, de l'ignorer.  Mais quand on a pris des mauvais coups dès le plus jeune âge, on se dit qu'on ne peut pas laisser les autres souffrir sans essayer d'apporter un minimum pour les aider ou les soulager.
Je ne suis pas zen. La haine, la violence, l'indifférence me mettent en colère.  Je le dis. Et dans mon quotidien, ej fais du mieux que je peux même si ce n'est pas beaucoup, même si ce n'est pas suffisant mais je ne sais pas fermer les yeux et ignorer.
La souffrance des autres me fait vraiment mal. Difficile à expliquer et pourtant c'est ma réalité.

j'ai aussi de la compassion pour autrui et je fais ce que je peux

mais nous sommes dans un monde de violence et je parlais en général pestoune