Figure emblématique de la lutte contre la radicalisation, Sonia Imloul, ancienne responsable d'une cellule de désendoctrinement en Seine-Saint-Denis, comparaît ce lundi devant la justice. Elle est poursuivie pour détournements de fonds publics, blanchiment d'argent et travail dissimulé. De quoi embarrasser le gouvernement sur sa politique de déradicalisation. Fin février, un rapport parlementaire pointait le manque de résultat des dispositifs mis en place pour prévenir la radicalisation des jeunes. Deux semaines auparavant, on apprenait que le centre de déradicalisation de Pontourny, en Inde-et-Loire, était vide, faute de candidats.
Ce procès intervient six mois après la publication du livre critique de Julien Revial, un jeune homme qui avait travaillé aux côtés de Sonia Imloul pendant près d'un an, courant 2014-2015. Cet étudiant de 25 ans avait expliqué au Figaro comment cette cellule de déradicalisation avait viré au fiasco: surexposition aux médias, manque d'argent, souffrances des familles... Julien Revial et ses collègues avaient fini par alerter les autorités, en juin 2015, sur les nombreux dysfonctionnements de cette association, pourtant appuyée par le gouvernement. Dans la foulée, Sonia Imloul avait été entendue par la préfecture de police et une enquête avait été ouverte.....
le figaro ICI
Mais aussi ... le parisien ICI
Donc la déradicalisation ça ne marche pas .. et crée plus de problèmes qu'elle ne résout de situations ....
Quand la bêtise gouverne, l'intelligence est un délit....
Henry de Montherlant
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