Ami(e)s du jour, bonjour ! - Lydie a écrit:
Mélenchongate: Il aurait reçu une chemise de chez Kiabi à 5€ de son cousin
Il était le dernier à n’avoir aucune casserole dans cette campagne mais c’est désormais terminé pour Mélenchon. En effet, le canard enchaîné révèle ce matin que l’homme aurait reçu une chemise Kiabi à 5€ en solde l’été dernier. Un don qui n’a pas été repris dans sa déclaration de patrimoine.
Beaucoup tombent de haut
La France est sous le choc alors que Marine Le Pen demande d’ores et déjà que Jean-Luc Mélenchon se retire par décence et parce qu’un élu, et à fortiori un candidat à la fonction suprême, doit être irréprochable. François Fillon n’a pas fait de commentaire mais aurait selon ses proches exprimé le même type de propos que Marine Le Pen. De son côté, Jacques Cheminade est toujours en train de construire sa fusée.
il restera qui pour les présidentielles ?
Une affaire à la fois hyper simple et très complexe !
Car si cette chemise offerte, a vraiment été achetée 5 euros...Elle ne pourrait certainement pas avoir été confectionnée par l'un des plus prestigieux couturiers existant en France, ou même ailleurs dans le Monde ! Et qu'il soit fait de coton, en fibres synthétiques, ou des deux à la fois... son tissu ne pourrait également pas provenir de l'une des dernières filatures établies en France (d'ailleurs, combien en reste-t-il vraiment dans notre pays) ou dans un autre pays riche. Mais bien plutôt, dans l'un des pays émergents (ou du tiers-monde) existant sur notre planète !
Mais l'affaire ne s'arrête pas là !Car, quel que soit le cas de figure précédemment envisagé. Il nous faudrait également nous intéresser à la matière première, ayant réellement servi à produire cette fameuse chemise. Et là, rebelote ! Si nous prenons par exemple le cas le plus courant, celui du très banal coton. Il aurait alors d'assez fortes chances de provenir de l'un des dix premiers producteurs au monde, que sont (merci à l'amigo Google) : le Mali, la Syrie, l'Australie, la Grèce, la Turquie, le Brésil, le Pakistan, l'Inde, les États-Unis et la Chine.
Rappelons-nous du prix dérisoire, de la fameuse chemise : 5 Ch'tits euros.Nous pouvons donc d'office éliminer de cette liste de producteurs, l'Australie et les États-Unis ! Puis après une assez courte réflexion, également... le Brésil (qui est devenu un pays riche), la Syrie (pour les raisons que l'on connaît), la Grèce (qui fait partie de l'Union européenne), la Turquie (beaucoup trop proche de l'Union européenne, pour réellement avoir de très faibles coûts de production) ! Mon instinct naturel me poussant à penser qu'il faille également éliminer de cette liste, le Mali. Ne resteraient plus alors dans la compétition, que... le Pakistan, l'Inde et la Chine ! Ce qui serait d'ailleurs assez cohérent, dans la mesure où ces trois pays ont (du moins encore pour le moment) une main-d’œuvre extrêmement bon marché (quelquefois malheureusement constituée de « petites mains ») puisque le salaire horaire en vigueur dans ce genre de pays et pour ce qui concerne la confection de textiles bas de gamme, doit très souvent être proche de celui du prix d'une toute petite poignée de cacahuètes directement importées du continent africain ?!
Bon, la zone de « production-confection » ayant à présent plus ou moins été cernée, avec assez peu de chances de s'être lourdement trompés. Ne nous resterait donc plus à présent, que le non moins crucial problème du... transport ! Tout trois étant d'assez lointains pays d'Asie. Et le temps des antiques caravaniers faisant la navette entre l'Orient et l'Occident, en empruntant ce qui autrefois était appelée, la
« Route de la Soie » étant depuis fort longtemps, définitivement révolu. Il nous faut donc bien songer, à un moyen de transport disons un petit peu plus moderne et surtout beaucoup plus rapide ! Bon, faudrait quand même pas trop rêver, hein ?! Car l'avion demeurant tout de même un moyen de transport relativement cher pour de volumineuses et assez lourdes charges (de surcroît, non périssables) telles que de grands rouleaux ou des ballots de tissu. Et la route ou le rail n'étant pour diverses raisons pas trop envisageables, ne resterait plus alors... que le transport par navire marchand, de type cargo !
Fions-nous alors... tiens, tiens, tiens... avez-vous remarqué que conjugué à la première personne du pluriel, le verbe « se fier » se prononce en français exactement de la même manière, que le nom d'un « certain » candidat à l'élection présidentielle (l'arrive toujours dans les actuelles discutions, comme un cheveu sur la soupe, cet homme-là) ?! Fions-nous alors disais-je, à nos quelques connaissances en matière de transactions commerciales actuellement effectuées (et pour durant encore très, trèèèèès longtemps) dans un monde à l'économie
ultra-super-hyper-méga libérale. Pour arriver à définitivement démêler les fils
de coton terriblement entrelacés, de cette affaire qui commence à devenir assez laborieuse, pour ne pas dire tout simplement...
COTON !!! Encore un Ch'tit peu de patience les amiches, j'ai « presque » fini mon très long (et assez exhaustif) exposé ! Afin de ne surtout pas perdre le fil
de coton d'une aussi longue discussion, il me semble être assez impératif de très souvent rappeler aux éventuel(le)s lecteurs/lectrices qui auraient eu l'amabilité et la très grande courtoisie (ou disons plutôt, l'extrême et bien incroyable patience) de me lire jusqu'ici... que le montant envisagé pour l'achat de cette chemise, est de... 5 ridicules petits euros !
Pour arriver à transporter par navire marchand et à très bas coûts, ce type de cargaison entre l'un de ces trois pays d'Asie et le local de confection situé dans le sous-sol assez mal aéré (car ne disposant de strictement aucune fenêtres, pour d'évidentes raisons de bien nécessaire très grande discrétion) de la sombre boutique parisienne d'un sous-traitant turc de la confection, travaillant pour un magnat du textile Chinois, Indien ou Pakistanais établi à Shanghai, Bombay ou Karachi... nous pourrions par exemple envisager la très belle hypothèse suivante (qui cependant, a d'assez fortes chances d'être vraiment très proche de la peu reluisante réalité) : le tissu destiné à confectionner une « très chic » chemise d'une aussi « grande » qualité, pourrait fort probablement être pris en charge par un transitaire franco-libanais ayant affrété au départ de Hong-Kong, un vétuste cargo (affreusement rongé par la rouille et prenant « presque » l'eau de toute part) battant pavillon panaméen. Auprès d'un assez riche armateur grec ayant embauché par contrat de 3 mois (non renouvelable) un équipage composé d'un commandant d'origine « anglo-pakistanaise » assisté d'un second d'origine lituanienne et de matelots philippins, ukrainiens et polonais. Le cuistot et le médecin du bord (du moins, quand il en existe un) étant quant à eux, Roumains !
Cependant... aucune véritable crainte, à avoir !Car d'une part et comme le dirait un personnage dont on a beaucoup entendu parler, ces temps-ci... tout ceci est parfaitement légal, puisque bel et bien autorisé dans l'actuel contexte économique presque exclusivement basé sur une économie de marché à la philosophie ultralibérale ! Et d'autre part, le cargo en question (et ses marchandises) pouvant également être parfaitement assurés et ceci en toute légalité, auprès d'une très grande compagnie d'assurance anglaise, ayant son siège social à Gibraltar, Malte ou même Chypre ! Tout ceci ayant été (beaucoup trop) longuement expliqué dans les moindres détails par votre dévoué serviteur, le
« Ch'tit singe Argos ». Il nous faudrait à présent tout simplement arriver à déterminer, si cette merveilleuse et assez fumeuse hypothèse pouvait se révéler être parfaitement exacte ?! Et là, J'peux vous dire que l'affaire est encore très loin d'être gagnée !
Car... par l'un des lointains cousins du meilleur ami du voisin de ma très gentille « Tata Simone » qui est carrément
« cul et chemise » (si j'ose dire) avec la copine d'un journaliste du
« Nanard déchaîné »... cette assez triste et sombre affaire de chemise de coton à 5 balles
de coton, ne serait en fait... qu'une vaste pantalonnade (mais soyons beaucoup plus moderne en utilisant un terme devenu à la mode, celui de « fake ») qui viserait tout simplement à bien affreusement discrétiser le
« candidat Mélenchon », aux yeux de l'opinion publique ! Car j'ai ce matin lu dans un article publié sur le Net (vraie ou fausse information?) que Monsieur Mélenchon se fournirait paraît-il pour ce qui est de ses chemises blanches, auprès de la très sérieuse entreprise « Bragard » (une marque spécialisée dans la confection de vêtements professionnels pour la restauration, l'hôtellerie et les « métiers de bouche ») pour des prix qui bien que très raisonnables (puisque tournant aux alentours des 50-60 euros pièce) sont tout de même très loin, de ces 5 petits euros annoncés !!!
Ceci étant et à en croire ce que j'ai pu lire dans ce message de « Petite Feuille », l'un des candidats qui dans le contexte actuel ferait pourtant bien mieux de faire plutôt pro-fil de coton bas, ne se serait paraît-il pas trop gêné pour via ses proches (en guise d'intermédiaires)... faire connaître sa position pour le moins assez singulière, sur le sujet ?! Aussi longuement et assez brillamment (cela ne mange pas de pain de se passer soi-même de temps en temps, la « brosse à reluire ») exposée... la vérité vraie saute ainsi aux yeux, comme une mouche tropicale serait prête à sauter goulûment sur du miel provençal : l'un des candidats en lice (suivez mon regard d'aigle royal des montagnes pyrénéennes) filerait tout simplement et à mon humble avis, du...
Très mauvais coton !!! Mais comme le disait souvent, un célèbre chroniqueur dans une émission de radio...
vous n'êtes certainement pas obligé(e)s de me croire !