Le père de Fiona porte plainte contre Cécile Bourgeon et Berkane Makhlouf
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Le père de la petite Fiona, Nicolas Chafoulais, porte plainte contre Cécile Bourgeon et Berkane Makhlouf pour des violences commises sur sa deuxième fille aujourd'hui âgée de six ans.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Une plainte, avec constitution de partie civile, visant nommément Cécile Bourgeon et son
ex-compagnon Berkane Makhlouf, a été déposée par Nicolas Chafoulais, le père de la petite Fiona, pour des violences commises sur la sœur cadette, âgée aujourd'hui de 6 ans. Des violences avaient été constatées par un médecin en septembre 2013 lors des gardes à vue des deux mis en cause.
Une première plainte avait été classée sans suite par le procureur de la république de Clermont-Ferrand il y a quelques semaines. Cette nouvelle action en justice va déclencher une enquête pénale conduite par le juge d'instruction.
"Lors du procès Fiona, il a aussi été question de ces violences. On a assisté à un incroyable ping-pong entre Cécile Bourgeon et Berkane Makhlouf à ce sujet", rappelle Charles Friboug, le conseiller de Nicolas Chafoulais. "Je suis déçu de constater que personne ne veut suivre à nouveau des violences particulièrement importantes sur cette fillette. On veut que lumière soit faite", ajoute l'avocat clermontois.
Berkane Makhlouf condamné pour la mort de la petite Fiona
Berkane Makhlouf a été condamné à 20 ans de réclusion en novembre dernier pour la mort de la petit Fiona. La mère de la fillette, Cécile Bourgeon, a été condamnée à cinq ans de prison, notamment pour "non-assistance à personne en danger" et "dénonciation de crime imaginaire" pour avoir monté le scénario de la disparition de Fiona dans un parc de Clermont-Ferrand, le 12 mai 2013.
Par ailleurs, après plusieurs semaines de silence, le père de la petite Fiona a fait part de son dégoût quant aux nombreuses demandes de mise en liberté effectuées par Cécile Bourgeon, son ex-compagne. Trois ont été rejetées par la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Riom, une quatrième est cours. Pour les trois premières, un recours devant la Cour de cassation a été déposé par ses avocats, Mes Portejoie.
"On en entend parler presque tous les jours, Il y en a marre. Personne ne veut la voir dehors, surtout pas les parties civiles", regrette Nicolas Chafoulais.