Alcool, cocaïne, tranquillisants… Quand le travail mène à la drogue

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Les transformations récentes du travail, son individualisation, son intensification, parfois sa perte de sens peuvent expliquer une partie de cette entrée dans l’addiction ou accentuation de la consommation.
C’est un phénomène qui concerne tous les métiers, avec une diversification des produits consommés.
Et qui inquiète aussi bien les autorités que les dirigeants d’entreprise.
Boire un verre pour se faire accepter des collègues, prendre un somnifère avant une présentation stressante, fumer après la réunion tendue… De plus en plus de Français ont besoin de drogues  pour assurer au travail. Nicolas* est tombé dans l’addiction au cannabis dès qu’il a commencé à travailler, à 16 ans, en tant qu’apprenti. « Les journées étaient très longues, je n’arrivais pas à dormir, mon supérieur était vraiment stressant, je suis passé d’un joint de temps en temps à plus de vingt par jour, confie cet internaute.

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Je pense que faire porter le chapeau au travail est peut être exagéré. Le travail était bien plus pénible, au siècle dernier, les gens n'étaient pas aux 35 heures et n'étaient pas aussi bien protégés que maintenant. Les salariés se shootaient-ils aux médicaments, alcool ou drogues pour tenir le coup ?

J'ai plutôt l'impression que nous sommes dans une ère de victimisation pour tout, ainsi ça éviter d'assumer ses propres responsabilités.

Pauline, ces deux époques ne sont pas comparables.

Aujourd'hui les techniques de managements écrasent les travailleurs. Une grande majorité vont travailler avec la boule au ventre. N'as-tu pas vu Cash investigation hier ? alors regarde en replay. Et c'est le même schéma dans une majorité d'entreprises.

les travailleurs à la chaîne, certains ouvriers sur les chantiers et autres n ont pas besoin alcool ou autres pour travailler ils ont besoin de courage de volonté
je sais que les temps ont changé mais pas besoin de celà pour bosser je le vois avec mes enfants et petits enfants ils bossent durs mais sans celà pour travailler retrousser ses manches comme nous avons faits

marie48 a écrit:

les travailleurs à la chaîne,  certains ouvriers  sur les chantiers et autres   n ont pas besoin alcool ou autres pour travailler   ils ont besoin de courage   de volonté  
je sais que les temps ont changé    mais  pas besoin de celà   pour bosser    je le vois avec mes enfants et petits enfants   ils bossent  durs   mais  sans  celà    pour travailler  retrousser   ses manches  comme nous avons faits

Et pourtant c'est dans le monde ouvrier que l'on trouve le plus d'alcoolique, hélas.

alors là je ne suis pas d'accord il y à aussi l'alcoolisme mondain et ce ne sont pas les ouvriers qui peuvent se payer de la coke

et je ne pense pas que le travail est quelque chose à voir la dedans

fatigue déprime oui sans doute mais la drogue et la boisson non

les mondains le font en cachette dans la voiture avec chauffeur

non marie pas en cachette il suffit de voir le comportement de certaines personnes
dans les vernissages dans les soirées de plaisances ou autres je connais crois moi

très bien quand ils arrivent beaucoup moins bien à la sortie

Parfois c'est juste une question de rendement à assurer

je suis de ton avis gustine

Oje vois que nous sommes beaucoup du même avis

Merci pour vos reponses bises a tous

[quote="Pestoune"]Pauline, ces deux époques ne sont pas comparables.

Aujourd'hui les techniques de managements écrasent les travailleurs. Une grande majorité vont travailler avec la boule au ventre. N'as-tu pas vu Cash investigation hier ? alors regarde en replay.  Et c'est le même schéma dans une majorité d'entreprises.[/'en rev]

Jutement Pestoune j'ai tenu a voir hier cash investigation... je n'en revenait pas...j'étatis effondré dans mon fauteuil...
les femmes declarée inaptes m'ont fondu le coeur ...

tu as raison de dire que les époques ne sont pas comparables.
la prospérité généralisée et la société des loisirs.....

Avant même si le travail était dur physiquement, même si les heures étaient plus importantes, il y avait une solidarité entre les travailleurs, une entraide. On faisait équipe et on faisait front ensemble.

Aujourd'hui le travailleur est seul avec une pression morale continue. Avec un supérieur qui ne connait pas le boulot, qui sort des écoles de management avec des tas de théories et des exigences pas toujours possibles ou réalistes. Au travail c'est le chacun pour soi car une épée de Damoclès est au-dessus de la tête de chacun.
Les travailleurs sont humiliés, insultés, compressés. Alors non, les deux périodes et les deux façons de vivre le travail sont différentes et pas en mieux.

oui  c'est bien ça ...mais il y a aussi la nature  même   du capitalisme...le productvisme  outrancier et la course  effrenée et folle vers la maximalisation du profit qui aggrave l'exploitation des  travailleurs et créé   une dramatique deshumanisation des rapports  profesionnels .

tout  est sacrifié  au Dieu profit ...

le,profit et même devenu une fin en soi...le developpement du profit coute que coute même si son developpement laisse sur sur sa trace une trainée de misére d'autrui. les salariés...

Un nouveau veau d'or auquel il faut sacrifier. L'humain n'a plus sa place dans le monde du travail, il n'y a que la rentabilité qui prime. Mondialisation, ubérisation n'arrangent rien.

ajoute à ton enumération delocalisation...flexibilité des régles regissant le travail ( en decodé cela veut dire laissez nous traiter les salariés comme on veut pour les presser comme un citron qu'on jettera aprés usage..)..

les forces d'argent garce à la crise ont acquis une puissance inouie fondé surtout sur le chantage ..reduisez nous l'impot et les charges on recrutera sinon demerdez vous avec le chomage. nos on tient à nos marges.. les plus fortes possibles.

Christophe Colomb a écrit:

es forces d'argent garce à la crise

lapsus révélateur les forces d'argent sont de vraies garces, c'est indéniable

Sacrifier 35 h par semaine toute une vie à faire du contre coeur,ça urge de rajouter dans le boulot des choses et ambiance de coeur qui soulage bien plus que l argent,y a pas de mystère