L'enseignement catholique privé sous contrat demande à ne pas être budgétairement discriminé et que son rôle soit davantage considéré par le ministère.
L'enseignement privée catholique sous contrat, qui scolarise quelque 18% des élèves en France, a tapé du poing sur la table mardi. Il a appelé à "l'équité" afin d'être "considéré en juste proportion des services qu'(il) rend". L'école catholique "ne réclame aucun traitement de faveur" mais souhaite être traitée, en termes de budget notamment, de manière conforme à ce que prévoient les textes, dont la loi Debré de 1959 (qui régit les rapports entre l'Etat et les établissements du privé sous contrat), a déclaré Pascal Balmand, à la tête du secrétariat général de l'enseignement catholique (SGEC), lors de sa conférence de rentrée.