Soignée au radis noir, au gui, au noyer ou à l'arnica, la patiente est morte. Non sans avoir préalablement déposé une plainte contre le praticien, reprise ensuite par sa famille.
Soignée pour un cancer du sein, Claudie F. habitante de Grasse avait porté plainte le 20 septembre 2012 contre son médecin homéopathe. Après son décès quelques mois plus tard en mars 2013, rapporte Le Parisien, sa famille avait repris le flambeau. Finalement, le médecin a été radié pour deux ans par son ordre, le 1er août 2016.
Cette affaire ressortie au prétexte d'un dossier du journal sur la question de l'homéopathie pose le problème des obligations du médecin envers son patient, y compris quand celui-ci rejette les prescriptions dictées par l'état de l'art médical. En l'espèce, la patiente avait renoncé à se soigner de manière classique, écartant notamment une chimiothérapie dont elle ne voulait pas. Cela dédouanait-il pour autant le docteur D de son obligation de conseil envers sa patiente, au besoin en l'orientant vers un spécialiste?
La radiation est tout à fait normale. Un bon médecin sait que l'homéopathie ne remplacera jamais les traitements médicamenteux. En association avec les traitements médicaux, notamment pour aider à lutter contre les effets secondaires, oui, en traitement principaux, non !
Le même cas m'a été rapporté par le médecin qui me suis pour la maladie de Lyme. Il était furieux car un homéopathe a poussé une patiente à arrêter tout traitement garantissant que l'homéopathie allait la soigner de son cancer du sein. Elle n'est plus de ce monde non plus.
Je crois à l'homéopathie mais pas en substitution de la thérapie normale. Elle doit l'accompagner, pallier aux effets secondaires mais sûrement pas devenir la seule thérapeutique pour les maladies graves. C'est criminel de prétendre le contraire.