L’ancien président du Conseil constitutionnel Jean-Louis Debré, qui estime que “la droite fait fausse route” en apparaissant floue face à l’extrême droite, l’appelle aussi à arrêter “les condamnations a priori” d’Emmanuel Macron, dans un entretien au Parisien dimanche.
“Je n’ai aucune sympathie particulière pour M. Macron, pour qui j’ai voté mais que je ne connais pas. Et je me fiche aussi qu’il soit de droite ou de gauche: tant qu’il fait les réformes de structures qu’on réclame en vain depuis 15 ans. Or j’ai le sentiment que ceux qui ont échoué souhaitent déjà l’échec du président. Pour une fois, soyons positifs, et arrêtons les condamnations a priori. On jugera ses résultats dans un an”, plaide ce fidèle de Jacques Chirac.