la prise de parole reste compliquée. «Il y a beaucoup plus de femmes qui vont être amenées à témoigner, à extérioriser ce traumatisme qu'elles ont vécu. Il y a encore une forme de gêne, de honte aujourd'hui pour un homme de dire: j'ai été victime de harcèlement sexuel. Certains craignent qu'on leur reproche un manque de virilité», explique Alexandra Moins, psychologue clinicienne. Cependant, ces cas existent bel et bien et ils ont besoin eux aussi d'être accompagnés. Pour l'Inavem, il est important de pouvoir leur apporter la même écoute. «Notre numéro '08 victimes' est ouvert à tous, hommes comme femmes, nous ne faisons pas de différence. C'est vrai qu'on parle beaucoup des femmes. Mais il faut arriver à changer cela», confie une responsable.
Comme pour les violences conjugales, l'homme ne peut pas assumer et dire ce qui aux yeux des autres hommes est une atteinte à la virilité. Du coup ce sont d'énormes souffrances tus et cachés qui peuvent amener même au pire. C'est vrai que ce n'est pas toujours simple d'être un homme. Ils se mettent tellement de pression entre eux.
Certaines femmes savent manipuler les hommes à tel point d'en faire se qu'elles veulent sous la menace de dire la vérité à leurs femmes...faut dire aussi que certains hommes sont faible de caractère