J'ai décidé de venir vous partager des articles que je poste habituellement sur mon blog, qui concernent l'écriture et ce qui l'entoure : conseils, découvertes, problématiques autour de l'écriture. Les articles sont plus ou moins long, n'hésitez pas à proposer vos propres sujets ! Ce premier post est réservé au recensement des articles et à la boîte à idées. Dans l'idéal, j'essaierai de poster un article par jour.
Mon but, c'est de vous faire progresser en écriture, en évitant un braquage par "il ne faut pas faire ça, ça, ça et ça". La littérature ne fonctionne pas comme ça, c'est un ensemble complexe, difficile à maîtriser. Ce guide s'adresse avant tout aux néophytes, mais peut très bien servir à des personnes plus investies déjà dans l'écriture.
Tous les conseils sont critiquables, ce ne sont que des ébauches. Parfois ça fonctionne, parfois moins, n'hésitez pas à venir en parler avec moi, on peut facilement trouver d'autres solutions !
Tous ces articles sont ma propriété exclusive, merci de demander si vous voulez les partager.
N'hésitez surtout pas à intervenir sur les articles, on pourra en discuter avec plaisir !
SOMMAIRE :
AUTOUR DE L'ECRITURE : - [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] - -
CONSEILS D’ÉCRITURE : - [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] - [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] -
CRÉER SON UNIVERS DE FANTASY : - [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] - [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] -
CRÉER SUR LE WEB : - [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] - [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] -
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Dernière édition par Myfanwi le Mar 7 Nov - 19:14, édité 8 fois
Je vous présente aujourd’hui un article qui s’adresse principalement aux débutants en écriture, mais qui peut, en toute honnêteté, être utile à d’autres personnes déjà un peu plus avancées dans l’art de l’écriture. Nous allons voir, au travers de quelques questions très souvent posées comment écrire peut être la meilleure chose qui existe sur Terre.
1. Pourquoi écrire ?
Cette grande question. A n’en pas douter, écrire est une des activités les plus merveilleuses que l’on peut trouver sur notre petite planète ronde. De tous temps, écrire a été pour l’Homme synonyme de nouveauté, de renaissance et de liberté… Et l’est toujours aujourd’hui. L’exercice de l’écriture attire de plus en plus de personnes aujourd’hui, plus ou moins initiées, qui rêvent déjà malgré leur plus souvent jeune âge de devenir J.K Rowling.
Avant d’en arriver là, il faut d’abord se demander pourquoi on écrit. Je dirais que l’on peut distinguer, de base, trois grands profils d’auteurs en herbe. Nous avons tout d’abord ceux qui écrivent pour eux-même, et ne montre pas leurs textes aux autres. Ces auteurs-là écrivent généralement pour se libérer, pour avoir le sentiment d’être compris par quelqu’un. N’avez-vous jamais eu un journal intime ? C’est déjà de ce domaine là.
A l’opposé, nous avons les auteurs qui écrivent pour devenir célèbres. Ceux-là foncent, malheureusement, droit dans le mur. On ne devient pas célèbre parce qu’on écrit, on écrit et ensuite, si votre travail plaît, on devient célèbre. Et ce n’est pas gagné. Ces auteurs-là sont souvent très sensibles à la critique et abandonneront au final tout dès le premier obstacle rencontré.
Et enfin, nous avons entre ces deux auteurs types, une troisième catégorie, ceux qui écrivent pour les autres, mais aussi et surtout pour s’améliorer. Ecrire n’est pas une histoire de talent, c’est une histoire de travail. Un auteur qui travaille régulièrement sur ses textes, qui écrit tous les jours, aura plus de chance de réussir dans le milieu que les autres auteurs. Soyez minutieux ! On ne devient pas écrivain en un jour, tout comme il est impossible de dessiner parfaitement en quelques heures. Être écrivain, c’est se donner une chance d’apprendre à travailler. Et une fois que vous avez cette méthode de travail, vous vous rendez compte que c’est facile d’avancer.
Nous avons tous une raison différente d’écrire. Accrochez-vous à ça, ce sera votre moteur pour la suite de votre aventure.
2. Suis-je capable d’écrire ?
A cette question, une seule réponse : OUI. Si vous avez été à l’école et que vous avez appris à écrire entre la grande section de maternelle et le CE1, alors oui, vous êtes déjà capable d’écrire ! Bien sûr, être auteur, ce n’est pas simplement savoir écrire, mais cette étape, bien qu’évidente, est cruciale. Ecrire est à la portée de tout le monde, on est jamais ni trop jeune ni trop vieux pour commencer.
L’écrivain, par définition, est considéré comme une personne capable de maîtriser la langue correctement. Pour écrire, savoir faire des phrases qui ont du sens, faire des efforts de syntaxe, d’orthographe, de conjugaison, c’est déjà écrire. Si vous maîtrisez les bases de notre belle langue, alors vous avez les outils nécessaires pour écrire. Et si vous faites des fautes, apprenez que nous vivons dans une époque formidable, où Internet est notre ami ! Utilisez-le ! Correcteurs, cours, amis, tout est sous votre nez, vous ne pouvez que vous améliorer !
Pour entrer réellement dans une logique d’écrivain, en plus de maîtriser les phrases et les fautes, il faut maîtriser la cohérence. Ecrire une histoire qui va d’un point A à un point B sans perdre vos lecteurs en cours de route. Et cette étape vient naturellement, avec le travail. Il suffit de vous y mettre !
Ecrire est accessible à tous, n’écoutez pas ces vieux ronchons coincés dans l’ancien temps. Contrairement à ce qu’ils pensent tous, nous sommes le futur, la future génération d’auteurs. Balzac, Zola, tout ça c’est bien, c’est même conseillé de les lire, mais ils datent déjà d’il y a deux siècles ! Le futur est une grande plaine vide, c’est à nous de la peupler !
3. Ecrire à la main ou sur clavier ?
C’est un choix personnel et déterminant, puisque votre clavier ou votre stylo deviendra très vite votre meilleur ami. Il y a encore quelques années, on vous conseillez d’écrire sur papier, parce qu’un manuscrit a de la valeur. Et c’est vrai en quelques sortes, voir les mots s’aligner sur du papier, remplir des pages et des pages c’est se donner l’impression d’avancer ! Plus tu écris de pages, plus tu es satisfait. Et les manuscrits ont une valeur sentimentale également, c’est vrai.
MAIS ! Soyons réaliste une seconde. Toutes ces pages que vous avez écrit sur feuille, ensuite il faut les taper à l’ordinateur. Alors au lieu de raturer vos pages, encore et encore pour avoir quelque chose de convenable, pourquoi ne pas simplement se contenter d’écrire et de modifier sur votre traitement de texte ? Faire les deux choses à la fois. Ce n’est qu’un avis personnel, mais le manuscrit est aujourd’hui une perte de temps considérable. Je ne peux que vous conseiller d’écrire directement sur Word.
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Ecrire est accessible à tous, n’écoutez pas ces vieux ronchons coincés dans l’ancien temps. Contrairement à ce qu’ils pensent tous, nous sommes le futur, la future génération d’auteurs. Balzac, Zola, tout ça c’est bien, c’est même conseillé de les lire, mais ils datent déjà d’il y a deux siècles ! Le futur est une grande plaine vide, c’est à nous de la peupler !
sans oublier tout de même ces bons vieux classiques
Ecrire est accessible à tous, n’écoutez pas ces vieux ronchons coincés dans l’ancien temps. Contrairement à ce qu’ils pensent tous, nous sommes le futur, la future génération d’auteurs. Balzac, Zola, tout ça c’est bien, c’est même conseillé de les lire, mais ils datent déjà d’il y a deux siècles ! Le futur est une grande plaine vide, c’est à nous de la peupler !
sans oublier tout de même ces bons vieux classiques
n'est pas écrivain qui veut
Oui bien sûr qu'il faut les lire, on y reviendra dans un article bientôt. En revanche, aujourd'hui, si on ne peut pas tous être écrivain, c'est-à-dire vivre de sa plume, on peut tous être auteurs
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Ecrire, c’est bien. Mais ce n’est pas suffisant pour écrire un roman. Avant de vous lancer dans une aventure qui vous prendra bien plus de temps que ce que vous croyez, voici quelques conseils basiques à connaître. Ce n’est pas la vérité universelle, mais ça fonctionne plutôt bien dans la généralité.
1. Préparer le terrain
Pour commencer, on écrit pas un livre. On écrit un roman. Le livre est le résultat final, quand l’oeuvre est publiée, complète, relue, corrigée, améliorée, éditée. Avant ça, il y a beaucoup de travail.
Se lancer dans un roman n’est pas quelque chose qu’on doit prendre à la légère. Vous vous embarquez dans une longue aventure, qui peut vous prendre jusqu’à plusieurs années de travail. Avoir l’envie d’écrire un roman n’est pas suffisant pour se lancer, il faut être motivé, avoir une idée et être sûr qu’elle tienne sur au moins 150 pages.
Avant de vous lancer dans l’écriture, ayez un peu d’expérience en écriture, et un style à vous. Vous pouvez travailler ça dans divers petits exercices d’écriture. Il y en a un florilège sur le net, et je ne peux que vous conseiller d’aller réaliser des défis sur le site Scribay, vous trouverez forcément chaussure à votre pied.
La préparation mentale est aussi essentielle, vous vous engagez sur un long travail. Entourez-vous d’amis, de votre famille, ils seront l’un de vos soutiens les plus précieux dans les phases de découragement (puisque, n’en doutez pas, il y en aura obligatoirement).
2. La phase de recherches
Avant de vous lancer dans l’écriture, vous devez construire votre univers, peu importe le genre. Cela passe par la définition des lieux, des personnages, de leurs relations. Le tout doit être cohérent, logique, original et s’éloigner des clichés habituels. C’est une étape réellement indispensable, où vous allez devoir faire fonctionner votre cerveau comme jamais. Si vous n’avez pas encore le nom des personnages ou des lieux, zappez-les, une idée viendra plus tard.
Il y a ensuite le brainstorming. Prenez un carnet, mettez-y toutes les idées que vous avez déjà, en vrac. Que ce soit le titre, les actions, des bouts de dialogue, des personnages secondaires. Gardez ce carnet toujours sur vous, il deviendra vite votre meilleur ami.
Créez un dossier “Annexes” sur votre ordinateur, et mettez-y tout, de manière plus organisée. Avoir des paramètres fixes vous permet de vous rappeler de détails importants pour la cohérence de votre histoire. Voici quelques exemples de fiches très détaillées pour vous aider :
– Fiche personnage vierge – Fiche ville (à faire pour chaque ville)
Cette étape est encore plus importante si vous vous lancez dans de la fantasy ou de la science-fiction. Les lecteurs ne connaissent rien de votre univers, le défi pour vous va être de le rendre facile à approcher. N’hésitez pas à le compléter avec des annexes, sur la politique, le bestiaire, l’histoire de votre univers, ça vous sera forcément utile à un moment du récit.
N’oubliez pas également de calculer les distances, que ce soit en voiture, à cheval, en vaisseau spatial. Il faut que ce soit réaliste !
3. Organiser vos idées
Une fois votre background entièrement rédigé, il est temps de commencer à se pencher sur votre récit. Certains écrivent au fil de la plume, je vous conseille moi de réaliser un plan, même très court, pour avoir un fil directeur tout au long de votre texte.
Pour ma part, j’aime voir le plan du roman comme un jeu vidéo. Vous avez la quête principale, qui est votre histoire principale, ce qui conduit votre héros du début à la fin du récit. Et ensuite, il y a les quêtes secondaires, tout ce qu’il y a autour et développe les liens, les personnages, votre univers. Les deux sont indissociables.
Veillez aussi à faire attention à ne pas mettre dans votre plan que des scènes d’action. Alternez avec des moments calmes, obligatoires pour poser votre histoire. Que de l’action rendra très souvent votre histoire très, voir trop rapide.
Votre plan peut aussi bien se composer de mots clés que de phrases. Tant que c’est clair pour vous, c’est le principal ! Notez-y également les choses qui vous semblent importantes à retenir si vous deviez y revenir dans un flashback, par exemple.
4. Rédiger le roman
L’étape la plus importante, maintenant que vous avez tout, il faut écrire. Dans un premier temps, écrivez comme ça vous vient, sans vous soucier des fautes et des formulations, cette modification viendra par la suite. Je vous conseille d’écrire un peu tous les jours, pour garder une régularité dans le texte. Pour ne pas vous dégoûter de l’écriture, fixez-vous un minimum de mots à écrire par jour. Dans mon cas, par exemple, c’est 750 mots. Je vous conseille de faire une pause après chaque chapitre écrit, d’un ou deux jours, sinon ça va vous rendre dingue très vite.
Plusieurs sites peuvent vous permettre de tenir cette régularité, notamment 3 Pages, qui vous pousse à garder une chaîne. N’hésitez pas non plus à participer au NanoWrimo. Même si vous n’écrivez pas une oeuvre, vous avancerez la votre, avec le soutien d’autres auteurs.
En parlant de soutien, si vous en avez envie, postez vos textes sur des sites et des forums. Cela vous permet à la fois d’obtenir des avis sur ce que vous écrivez et de vous améliorer. Je ne peux que vous conseiller le site Scribay et le forum Jeunes Ecrivains, qui sont selon moi les plus aptes à vous aider. Wattpad est un peu merdique à prendre en main tant il est pollué par des fictions mauvaises à base de viols, romance avec des membres de One Direction, ect. A défaut, intéressez vos amis et votre famille à ce que vous faites et exploitez-les. Cependant, n’oubliez pas que votre maman est toujours fière de vous et que les avis ne seront pas franchement objectifs.
Merci pour tes conseils mais pour moi c'est mission impossible. Je m'y suis essayée mais je suis trop brouillonne et je n'arrive pas à organiser mes idées. Mais je suis une lectrice assidue et éclectique dans mes choix.
Merci pour tes conseils mais pour moi c'est mission impossible. Je m'y suis essayée mais je suis trop brouillonne et je n'arrive pas à organiser mes idées. Mais je suis une lectrice assidue et éclectique dans mes choix.
C'est comme tout, ça demande du temps et du travail
POSER LES BASES GÉOGRAPHIQUES DE SON UNIVERS DE FANTASY
Bonjour à tous ! Aujourd’hui, nous commençons à nous intéresser à la construction de votre univers de fantasy. Pourquoi la fantasy ? Tout simplement parce que c’est le domaine que je maîtrise le mieux. Je pense néanmoins que ces conseils peuvent s’appliquer en science-fiction. Pour bien commencer, on dresse la carte de notre futur monde.
1. Définir l’époque et la forme de votre univers
Avant de vous lancer à l’aventure, il y a plusieurs choses à se demander. La première d’entre elles est la suivante : univers réaliste ou inventé ?
Par réaliste, j’entends un univers qui s’inscrit dans notre monde : la Terre. Cela peut très bien être une île oubliée au beau milieu du Pacifique qu’une région déjà connue, telle que l’Europe ou l’Amérique. La planète est grande, vous trouverez certainement de quoi vous satisfaire. A vous également de décider si le contexte historique va impacter la création de votre monde ou non. Si vous faites le choix de suivre la chronologie, il faudra vous renseigner principalement sur l’économie de l’époque, ses liens avec les pays voisins, son histoire. C’est un travail de longue haleine qui peut être vraiment passionnant quand on se plonge dedans, mais qui peut être très long.
Pour les univers inventés, c’est simple, il n’y a aucune limite, ni de géographie, ni de temps. En revanche, contrairement à un univers basé sur une région déjà existante, tout est à inventer. Et ça peut être très long. Néanmoins, pour simplifier les choses, vous pouvez vous inspirer d’époques terriennes. C’est comme cela que sont nés le médiéval-fantasy ou d’autres genres moins connus comme le steampunk. En revanche, pas besoin de se rapprocher des critères terriens. Si vous voulez que votre univers soit de type médiéval mais avec de la technologie, c’est tout à fait possible !
2. Définir votre zone géographique
Une fois que vous avez décidé le ton de votre univers, il est temps de penser à sa taille. Soyons réalistes, on ne visitera jamais une planète intégralement, et c’est la même chose pour vos personnages (sauf cas particuliers, s’ils peuvent se téléporter par exemple). Il faut donc définir des limites géographiques à votre univers. Voici quelques idées :
– Une ville : Oui, c’est petit. Mais c’est parfois suffisant. Paris, Londres, New York sont des villes gigantesques, qui se suffisent largement pour une intrigue bien ficelée. Pour un univers inventé, vous pouvez également créer une ville gigantesque, qui vous le reprochera ? Avec un peu d’imagination, n’importe quoi peut devenir une ville. Une montagne, une plaine, la mer, … Le principal désavantage de la ville sera certainement de résister à tomber dans le cliché d’une partie très pauvre et l’autre très riche. Quoique vous pouvez toujours forger quelque chose de nouveau à partir de ça.
– Une île : Un peu plus grand, voir gigantesque, vous pouvez tout faire avec une île… Dans la limite de son territoire. La relation avec la mer peut être quelque chose de vraiment intéressant à exploiter, autant pour l’économie que pour les relations. Et ensuite, à vous de décider quelle sorte d’île vous souhaitait exploiter. Entre les îles-cités, les îles désertes ou très peu peuplées, les îles industrielles, … Il y a toute une panoplie de choix à faire sur une surface limitée !
– Une région : Toujours un peu plus grand, la région couvre une surface géographique à l’intérieur d’un pays. Cela peut-être un écosystème, par exemple une forêt, comme un vaste territoire où plusieurs climats se côtoient. Attention cependant à la cohérence des climats, nous y reviendrons plus tard !
– Un archipel : Les archipels sont des ensembles d’îles plus ou moins proches, plus ou moins grandes. C’est une bonne solution si vous souhaitez garder à la fois l’île et les trajets en mer. Avec un archipel, vous pouvez développer des relations entre les différents peuples des îles, un plus non-négligeable !
– Un pays : Bien sûr, le grand classique, et le plus risqué, car il faut développer beaucoup de villes !
Ce ne sont bien sûr que des exemples. Si vous débutez, je vous conseille de ne pas prévoir trop grand, pour éviter de vous perdre. Ne prévoyez pas non plus trop de villes, il y a peu de chances pour que vous les utilisiez toutes.
3. Paysages et climats
C’est ici que ça se complique. Votre zone doit maintenant devenir cohérente. Pour gérer ce passage délicat, voici quelques conseils de base à respecter :
– Pas de zones très froides à côté de zones très chaudes. Le temps doit s’adoucir entre les deux. N’hésitez pas à faire un quadrillage sur vos cartes pour délimiter les climats chauds et froids, un peu comme les lignes équatoriales sur Terre.
– Les terres autour d’un fleuve ou d’un lac sont très fertiles et sont donc les plus peuplées. C’est là que l’on trouve les plus grosses villes, mais aussi les champs. Un fleuve peut aussi être utile pour une épidémie ou pour cacher des cadavres, mais c’est une autre histoire.
– Les déserts ne poussent pas à côté de la mer ou d’un fleuve. Un désert, c’est du sable, il n’y a pas d’eau. Par ailleurs, la nuit, dans le désert, il fait très froid.
– Les fleuves doivent se jeter dans un autre fleuve plus grand, ou dans la mer. On ne trouve pas de rivières esseulées, sauf si elles forment un cercle. Dans ce cas, c’est un lac.
– Les sommets de montagnes sont froids, parce que plus on est en altitude, plus il fait froid. Même pour des montagnes dans des déserts.
– Les plaines ne sont pas forcément plates, pensez à rajouter des collines et des pentes, ça reste des plaines.
– Pensez aux plateaux, sur les montagnes, si vous voulez construire en hauteur.
C’est à peu près tout ce que je peux vous conseiller. N’hésitez pas à proposer d’autres conseils en commentaires !
4. Capitale et villes
Votre pays est presque achevé, il faut maintenant placer les villes ! Pour commencer, placez la capitale, dans un endroit susceptible d’être vraiment peuplé (s’il y en a un, c’est forcément près d’un fleuve – et si vous ne me croyez pas, Londres, Paris, Nantes, New York sont placées où ? ).
Ne placez pas trop de villes ensuite. Privilégiez celles avec le plus d’habitants, ignorez les petits villages. Je vous conseillerai d’en placer entre cinq et dix. Si vous en avez besoin de plus, ça viendra forcément après.
Nous reviendrons sur les villes dans un autre article.
5. La carte, indispensable ?
Eh bien… Tout dépend de vous. Si vous avez une mémoire visuelle, il sera plus facile de visionner les villes sur une carte. Mais une annexe sur votre PC récapitulant les villes et leur emplacement peut aussi très bien faire l’affaire !
Dans tous les cas, pour des raisons de cohérence, je vous conseille vraiment de tout noter. Ce sera important pour la suite.
C’est tout pour ce premier article pour créer un univers de fantasy ! Nous nous pencherons bientôt sur l’organisation de vos villes, pour les rendre logiques et cohérentes ! Merci d’avoir lu, n’hésitez pas à laisser un commentaire pour me dire ce que vous en avez pensé ! Bisouilles, à bientôt !
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Dernière édition par Myfanwi le Ven 3 Nov - 10:22, édité 1 fois
Même si mon intention n'est pas d'écrire un livre, merci pour cette série d'articles qui est passionnant. Cela permet de comprendre le travail d'un auteur, son cheminement d'esprit. Je suis assidue pour la suite Myfanwi
Même si mon intention n'est pas d'écrire un livre, merci pour cette série d'articles qui est passionnant. Cela permet de comprendre le travail d'un auteur, son cheminement d'esprit. Je suis assidue pour la suite Myfanwi
Bonjour ! Aujourd’hui, nous nous attardons sur un sujet que je trouve très important. Il concerne à la fois les auteurs et toutes les personnes créant sur Internet. En effet, de plus en plus de personnes se lancent sur Internet en espérant y trouver de l’aide et du soutien, ce qui, pour moi, est de plus en plus rare aujourd’hui. C’est parti.
1. Pourquoi soutenir les artistes sur Internet ?
Premièrement, parce qu’il est difficile de se lancer sur Internet. En effet, même si on en parle peu, il est beaucoup plus rare que l’on parle du travail d’artistes sur le web que de celui d’artistes dans la « vraie vie ». Que l’on soit auteur, dessinateur, vidéaste ou autre, il sera toujours plus facile de se faire remarquer en dehors d’un écran. Pour un artiste du web, le seul public qu’il a, c’est vous. Comme vous pouvez le voir, comme partout, il y a des artistes qui fonctionnent et d’autres qui restent méconnus malgré les tentatives de se faire connaître. En fait, il y a tellement d’artistes sur le web aujourd’hui qu’avoir de la visibilité relève du miracle. Mais il faut garder espoir, par exemple en conservant un public régulier et en le motivant à participer.
Ensuite, bien sûr, parce que vous aimez ce que fait l’artiste. Ca me semble évident, mais si vous aimez un artiste et/ou ce qu’il fait, il est logique de le soutenir quand il en a besoin. Soutenir un artiste, c’est à la fois lui montrer que son travail vous plaît et qu’il vaut le coup d’être diffusé, ce qui est super valorisant et encourageant. C’est aussi pouvoir lui montrer que vous aimez ce qu’il fait dans les pertes de motivation.
2. Comment soutenir un artiste du web ?
Il y a plein de moyens de soutenir un artiste sur le web. En voici quelques exemples :
– Si vous le pouvez et si l’artiste le demande, vous pouvez soutenir financièrement des artistes. Cela passe par exemple par des commandes, participer à des Ulule, faire des dons sur des lives. Cet argent peut servir notamment à un artiste pour vous faire plaisir, pour aller en convention, pour se lancer dans l’auto-édition ! Encore une fois, c’est SI vous avez les moyens. N’allez pas vous ruiner si vous ne pouvez pas, les artistes ne sont pas des monstres sans cœur, on comprend très bien.
– Partagez les productions des artistes que vous soutenez. Ca ne tue pas, ça prend quelques secondes et ça peut tout changer ! Partager des œuvres permet à l’artiste d’élargir son public, petit à petit et de se faire connaître. C’est aussi un bon moyen de montrer à la personne que vous soutenez que son travail vous plaît ! Vous pouvez également partager de vous même les Twitter, Facebook, DeviantArt et autres des artistes que vous suivez. Les personnes qui vous suivent sont généralement curieuses et iront voir.
– Commentez les productions des artistes que vous aimez. Qu’ils soient simplement pour exprimer l’admiration ou constructifs, les commentaires et critiques sont ce qui permet à tout artiste de progresser. En effet, même certains n’en ont pas l’air, c’est en partie le public qui aide à faire progresser l’artiste ! Si vous n’êtes pas doué en critiques constructives, restez-en aux commentaires simples. Critiquer est difficile et peut parfois vexer si le ton employé n’est pas le bon. Nous y reviendrons dans un prochain article.
– Intéressez vous à l’artiste en dehors de son art. Il n’y a rien de plus agaçant que d’être pour les gens « l’auteur de… » ou « le dessinateur de… ». Pensez à la personne derrière ses crayons, intéressez vous à ses autres centres d’intérêt. Déjà, vous pourriez y gagner de belles amitiés, et ensuite ça vous permet de mieux comprendre certaines habitudes de dessins ou de traits. Chaque artiste possède sa part de secret, c’est au public de creuser pour la découvrir ! De même, poser des questions prouvent que vous vous intéressez vraiment à ce que fait l’artiste, n’hésitez pas !
3. Quelles sont les choses à ne pas faire ou demander à un artiste du web ?
En effet, malgré tout, il y a quelques règles à respecter pour ne pas faire de faux pas et risquer d’ennuyer les personnes qui pratiquent des arts créatifs sur le net :
– Ne copiez pas le travail d’un artiste pour vos propres sites. C’est du plagiat ! Textes, vidéos, musiques, dessins, peu importe. Si l’artiste ne vous a pas donné lui-même l’autorisation de le faire, alors il ne faut pas le faire. Pire encore, prendre des productions et retirer les crédits, ou s’approprier le travail d’un artiste. Si vous êtes dans ce cas, sachez que vous êtes susceptible d’être poursuivi en justice. Une oeuvre est la propriété intégrale de son créateur, peu importe son contenu. Oui, même pour les fanarts et les fanfictions. Si le créateur de la matière que vous utilisez peut éventuellement réclamer des droits, l’auteur garde intégralement le pouvoir sur sa production jusqu’à ce moment.
– Si l’artiste fait payer ses productions, ce n’est pas pour rien. Il ne sert à rien de piquer une crise ou de monter un raid contre un artiste qui a refusé de prendre votre commande gratuite. Une production, c’est du travail. Tout travail mérite salaire. Et cela fonctionne pour tous les domaines artistiques, pas seulement pour le dessin, comme j’ai déjà pu voir.
– Suivre un artiste pour une seule de ses oeuvres et lui faire remarquer. En effet, si vous suivez par exemple un artiste pour ses fanproductions sur une série, n’allez pas l’engueuler s’il se met à vouloir travailler sur des projets personnels. Vous n’êtes pas l’artiste. Si vous n’avez pas besoin d’évoluer, l’artiste, lui, en a besoin. Ecrire ou dessiner toujours la même chose, ou pire, n’être connu QUE pour ça, c’est très rapidement lourd, pour en avoir déjà fait les frais. Ne soutenez pas qu’un seul domaine de l’artiste. Soutenez tout ce qu’il fait, vous pourriez faire de belles découvertes !
– Même si ça me semble évident, ne pas être grossier ou méchant est la base de tout. Vous pouvez ne pas aimer une oeuvre. Si vous ne savez pas critiquer instructivement, abstenez-vous de commenter. Certains artistes ont une sensibilité très forte et n’importe quelle connerie peut les faire douter, pensez-y.
C’est tout pour cet article, qui je l’espère, servira à quelques personnes. Je pense que c’était important de le faire. N’hésitez pas à laisser un commentaire si cet article vous a plu ou si vous avez des expériences à partager ! Bisouilles et à bientôt !
« Lorsque vous avez éliminé l'impossible, ce qui reste, si improbable soit-il, est nécessairement la vérité. » - Arthur Conan Doyle.
C'est parfaitement clair et je plussoie l'article Myfanwi. Dès lors que l'on aime un artiste, il est logique de le lui dire, de partager pour le faire connaître.... une évidence loin d'en être une pour beaucoup.
Dans un texte, l’apparence physique de vos personnages est très importante pour permettre à vos lecteurs de se l’imaginer. Nous consacrons cet article à ce point-ci ! Je ne prendrai pour exemple que des humains en revanche, nous nous pencherons plus tard sur les créatures humanoïdes et les animaux.
1. L’impact du genre
La première question à se poser lorsque l’on crée un personnage est le genre que vous voulez lui attribuer. Certains l’ont par défaut, d’autres en revanche mettent beaucoup de temps à le trouver. Le choix vous revient intégralement, mais il faut savoir que les femmes sont beaucoup moins représentées que les hommes, et que c’est toujours bien de les mettre en valeur !
En effet, les femmes sont bien trop souvent représentées dans la fiction comme des jeunes femmes faibles et surtout dépendantes d’un homme (et généralement pas à cause des codes de l’époque…). Adopter une femme indépendante comme personnage principal, c’est lutter instantanément contre les clichés et pour une vision de la femme plus juste. Contrairement à ce que certains peuvent penser, les femmes sont encore bien trop souvent reléguées au second plan dans les textes. Alors qu’elles sont parfaitement capables de se comporter « comme des hommes », voir de les dépasser !
Pensez également aux non-binaires ! La transidentité mérite elle aussi sa visualisation, et c’est une expérience qui peut être enrichissante si vous décidez de vous renseigner sur le sujet. De même, jouer un personnage neutre, c’est-à-dire ni femme, ni homme, ou alors les deux, on ne le voit pas souvent et c’est tout aussi intéressant.
2. Les traits du corps et du visage : dessiner votre personnage
Pour éviter les gros clichés, je vous conseille de vous inspirer de vos expériences personnelles : vos rencontres et tout ce que vous croisez sur internet. On ne va pas se leurrer, il n’y a pas que des personnes minces, blondes et aux yeux bleus. On voit également beaucoup de personnes aux cheveux noirs et aux yeux verts ou bleus.
Diversifiez vos formes de corps (oui, oui, même rond, un personnage peut être badass !), vos coupes de cheveux (entre autres, il n’y a pas assez de chauves dans la littérature) et vos marques spécifiques. Les cicatrices peuvent être des indicateurs de ce qu’un personnage a vécu, tout comme les marques de naissances, les tâches et autres particularités de la peau peuvent également être une caractéristique spéciale.
Là aussi, pensez à la représentation. La grossophobie est un gros problème en littérature, car on s’en moque, on les met toujours dans le rôle du méchant. Casser les clichés, c’est aussi briser les conneries et débilités que vous imposent tous les jours la société. Vous écrivez de la fiction, à vous de réécrire le monde pour en faire un endroit où tout se passe bien !
Et enfin ET surtout : pensez aux différentes ethnies ! La population n’est pas la même selon le pays dans lequel vous vous trouvez. En Europe, par exemple, votre population devrait être composée d’au moins quelques personnes racisées, c’est important pour la représentation ! De même, les personnes blanches sont minoritaires en Afrique. Aux Etats-Unis, c’est encore plus flagrant, les ethnies sont quasiment à égalité. Ne pas respecter ça (dans des univers réalistes, j’entends), c’est ne pas respecter une population.
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Lydie
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Merci pour vos talentueux textes !
Félicitation ! une histoire originale, tendresse, humour, coquine… Bravo !
Vous êtes vraiment les meilleurs !
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Myfanwi merci pour tes conseils, figure toi que j'ai écrit et écrit encore des nouvelles entre fiction et réalité sur une parti de ma vie , l'adolescence qui a été plus que intéressante mais justement c'est plat (l'écriture) ! je n'arrive à écrire comme je le raconte et ça me frustre ! aussi je n'ai plus touché à l'écriture depuis plus de 5 ans !!
Myfanwi merci pour tes conseils, figure toi que j'ai écrit et écrit encore des nouvelles entre fiction et réalité sur une parti de ma vie , l'adolescence qui a été plus que intéressante mais justement c'est plat (l'écriture) ! je n'arrive à écrire comme je le raconte et ça me frustre ! aussi je n'ai plus touché à l'écriture depuis plus de 5 ans !!
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CONSTRUIRE LES VILLES DE VOTRE UNIVERS DE FANTASY
Bonjour ! Nous continuons la construction de notre univers de fantasy avec cette fois-ci la création des villes. Pour les personnes se basant sur des villes déjà existantes, cela ne devrait pas trop poser de problèmes, cet article s’adresse particulièrement aux auteurs créant leurs propres univers. Comme toujours, je vous conseille de dessiner les plans de vos villes, bien que de simples descriptions font l’affaire.
1. Où placer les villes ?
Pour commencer, si vous ne l’avez pas fait, je vous conseille de lire cet article sur les bases géographiques de l’univers qui peut déjà vous apporter quelques pistes de réponse. Le placement des villes de votre monde diffère selon l’époque à laquelle vos personnages se trouvent. En effet, plus on avance dans le temps, plus il y a de villes puisqu’une population, peu importe son origine, ne fera que continuer à grandir.
Pour commencer, les capitales sont placées dans 90% des cas près de l’eau, peu importe s’il s’agit de la mer ou d’un fleuve. L’eau est la base de tout pour la survie de l’être humain, elle est donc vitale, encore plus dans le passé, par exemple dans des époques antiques ou médiévales. Vous remarquerez d’ailleurs que cela s’applique pour un très grand nombre de nos grandes villes terriennes : Londres, Paris, Tokyô, New York, Rio de Janeiro, Athènes…
Les villes plus petites mais tout de même importantes se trouvent autour des capitale, généralement à quelques dizaines de kilomètres. Ces villes sont principalement tournées vers l’histoire. Elles regroupent les populations travaillant principalement dans la capitale mais n’ayant pas de logement pour y rester à plein temps. Ces villes sont souvent très commerciales pour attirer les clients avec des prix plus attractifs que dans les grandes villes. On y trouve parfois de grandes écoles également.
Plus petites encore, les villes autour des grosses agglomérations. Généralement plus modestes, leurs noms sont plus ou moins connus et les gens s’en foutent un peu. Ce sont les villes dont on dit qu’elles sont « près de [Nom de grande ville] » parce que personne ne les connaît.
Enfin, autour de ces petites villes, il y a des villages. Ces villages concentrent de tout petits taux de concentration humaine et sont très souvent perdus dans la cambrousse, là où personne ne s’aventure jamais. C’est ce que j’appelle les « trous paumés », ces petits regroupement de maisons à la campagne sans Internet et avec beaucoup de verdure (et de moustiques…) que l’on affiche même pas sur les GPS parce qu’ils ont peur des fantômes qui y traînent. Chez moi quoi…
2. Les frontières
Commençons à construire votre ville. Premièrement, il faut marquer ses frontières. Cela va de soit, mais les capitales seront forcément plus grandes que les petits villages perdus au milieu de nul part. Vos frontières doivent être correctement délimitées… Ou pas du tout, ce qui peut conduire à des conflits.
Premièrement, il faut décider de la forme que prendront vos frontières. Par exemple, au Moyen Âge, beaucoup de grandes cités médiévales étaient enfermées dans des murs pour prévenir les invasions. Ces frontières-là ont la chance d’être visibles, ce qui peut être pratique si vous ne voulez pas vous casser la tête. Pensez également, si votre univers est de type médiéval à surélever les lieux de pouvoirs (sur des collines par exemple) par rapport aux autres bâtiments. Le but des châteaux forts était avant tout de prévenir les invasions ennemies.
Dans les univers plus modernes et contemporains, ces frontières deviennent un peu floues. Si vous voulez garder des frontières visibles, vous pouvez, par exemple, installer votre ville au pied d’une montage ou l’entourer d’une forêt. Comme ça vous savez où vous allez. Dans le cas des autres villes, c’est à vous de délimiter les frontières. A vous de vous débrouiller pour que cela reste cohérent, quitte à inventer une ville « voisine » pour bien délimiter votre zone d’action.
3. Les lieux de pouvoir
Ensuite, il faut placer votre lieu de (ou vos lieux de) pouvoir. C’est à dire ce qui concentre tout ce qui est administration et direction de la ville. A moins d’être dans un petit village, il y en a forcément un. Cela peut être un palais comme une mairie, comme une simple maison d’intendant voir même quelque chose que vous avez inventé. Il n’y a que peu de lieux sans personnes pour s’assurer de sa bonne sécurité.
Ces lieux de pouvoir sont majoritairement situés en centre ville car toute personne habitant la ville doit pouvoir s’y rendre à pied en moins de une heure. C’est pour cette raison qu’il y a parfois plusieurs lieux de pouvoirs dans une même ville. Je pense notamment à Paris ou Marseille.
N’oubliez pas les différents régimes politiques et leurs spécificités. Nous y reviendrons dans un prochain article, mais par exemple, dans une république, il faut penser à un lieu où l’assemblée peut se réunir. Pour que ce soit plus simple, vu qu’on ne s’y penche pas immédiatement, réservez un bâtiment assez grand.
4. Les routes et chemins praticables
Une fois que vous avez défini votre lieu de pouvoir, il faut tracer les routes praticables, les chemins qu’emprunteront votre population dans la vie de tous les jours. Pour que ça soit plus simple, je vous conseille tout d’abord de trace une route soit du nord au sud, soit de l’est à l’ouest, passant obligatoirement par votre lieu de pouvoir. En effet, ce sera l’endroit le plus fréquenté et là où transitent vos marchandises importées et exportées.
Tracez également deux à trois autres grandes routes, qui seront vos plus grosses voies de passage. Une fois ces voies crées, vous pouvez créer vos petites routes et sentiers. Vous pouvez également les créer après vos bâtiments, pour éviter les problèmes de place.
5. Les espaces verts et les sources d’eau
Avant de passer aux bâtiments, pensez également à indiquer sur votre carte les espaces verts de votre ville. Il peut s’agir de parcs, notamment, ou encore de champs autour de la ville, ou simplement des carrés d’herbes ici et là. Ils sont très importants dans les grandes villes, car ils réduisent considérablement la pollution et aèrent les villes.
Ensuite, les sources d’eau ne sont pas obligatoires (sauf dans les grandes villes ) mais peuvent apporter de nombreuses activités économiques par la suite, voir des intrigues. N’hésitez donc pas à en mettre un ou deux !
6. Les bâtiments et constructions urbaines
Nous passons enfin aux bâtiments, la dernière étape de la construction de votre ville. Il y a plusieurs types de bâtiments et constructions urbaines. Nous allons détailler les principaux :
– Les quartiers résidentiels, premièrement, doivent être les bâtiments les plus nombreux de votre ville. Dans une cité où le niveau de vie est différent d’un habitant à un autre, pensez également à varier leurs tailles. Les maisons des riches sont souvent bien plus excentriques et que celles des personnes modestes. Les résidences doivent recouvrir 90% de votre ville.
– Les commerces sont ensuite importants pour la vie de la ville. Ils sont principalement situés en centre-ville et près des gros quartiers résidentiels, leurs buts étant d’attirer les clients. Evitez d’en mettre trop, focalisez-vous sur ce dont vous avez vraiment besoin pour éviter de vous perdre.
– Les lieux de culture sont des bâtiments historiques, des musées, des parcs naturels. Ce sont l’identité de votre ville, les petits plus qui font qu’elle est reconnaissable parmi d’autres. Pensez-y, on en voit très peu dans les univers alors qu’il y en a dans toutes les villes.
– Les gros bâtiments, de type usine ou port, enfin, sont situés aux frontières des villes et souvent éloignés de la population. Ne les oubliez pas, eux aussi peuvent être de bons générateurs d’intrigue !
[i]C’est tout pour cet article ! Dans le prochain consacré à la création d’univers, nous nous focaliserons sur votre population. Le plus gros du travail ne fait que commencer ! Comme d’habitude, n’hésitez pas à commenter cet article s’il vous a plu et à partager vos expériences personnelles ! Merci d’avoir lu et à bientôt pour d’autres articles
QU’EST-CE QUE LE PLAGIAT SUR INTERNET ET COMMENT S’EN PROTÉGER ?
Bonjour ! Aujourd’hui nous nous intéressons à un nouveau domaine très important, et plus encore lorsque l’on crée sur Internet : le plagiat. On ne va pas se mentir, c’est chose courante et il est très difficile de régler les problèmes aujourd’hui. Cet article est valable à la fois pour les auteurs, mais aussi pour tous les créateurs de contenus sur le net, puisque, malheureusement, le plagiat ne touche pas que le domaine de l’écriture.
1. Qu’est-ce que le plagiat ?
On appelle plagiat le fait de recopier partiellement ou intégralement une création d’un artiste sans son autorisation explicite. Cela s’applique à tout contenu créatif physiquement et virtuellement.
Le plagiat peut avoir plusieurs formes, dont certaines insoupçonnées et pourtant nocives pour le milieu artistique :
- Copier-coller une création sur ses réseaux sociaux, sites et autres, avec ou sans crédit vers l’oeuvre, même si c’est juste pour dire qu’on l’a aimé. Si l’auteur de la création ne vous a pas donné l’autorisation de l’utiliser, vous ne pouvez pas l’utiliser. - Récupérer des créations sur des sites comme Google Images et les utiliser à votre gré. C’est exactement le même cas qu’au dessus, vous utilisez une image sans autorisation. Il en va d’ailleurs de même pour les photographies et affiches de films qui circulent un peu partout. - Utiliser une oeuvre et la modifier. Copier les traits d’un dessin, c’est du plagiat. Copier un texte et en changer les noms, c’est du plagiat. - Utiliser une commande d’un artiste pour un autre artiste, qu’elle soit en travail ou non, pour la finir. - Utiliser une oeuvre intégralement et se dire l’auteur de celle-ci.
Au niveau juridique, le plagiat est considéré comme de la contrefaçon, et donc comme un délit. Si un artiste demande une compensation économique pour le mal que vous lui avez fait, il aura gain de cause. Cela peut même aller encore plus loin, la contrefaçon peut être punie par 3 ans d’emprisonnement et 300 000 euros d’amende. Et je suis persuadée que personne n’a envie de payer ça.
Ce plagiat s’applique également lorsque vous effectuez un travail scolaire. Copier le contenu d’un site peut vous coûter très cher, surtout lors de travaux notés. Le plagiat peut conduire dans les cas extrêmes à une interdiction de passer des examens pendant cinq ans.
2. Quels sont mes droits en tant qu’artiste du web ?
On entend souvent de la bouche de plagieurs les fameux mots suivants : « C’est sur internet, donc c’est public, tu n’avais qu’à mieux protéger ton oeuvre. »
Apprenez donc que cette affirmation est totalement fausse. Sur internet, un créateur peut jouir librement des droits de son texte de quelque manière que ce soit. Cela signifie qu’il peut poster des œuvres gratuitement ou les faire payer sur le net, en ayant des droits d’auteurs parfaitement légaux sur elles. Cela signifie que lorsqu’une oeuvre est plagiée, le créateur a le droit d’attaquer en justice la personne qui a commis le délit.
En tant qu’artiste, vous avez donc légitimement le droit de revendiquer une oeuvre comme la vôtre et interdire à toute personne de la reprendre sans votre autorisation. Si l’on vous a déjà fait la remarque ci-dessus, vous pouvez envoyer bouler votre agresseur en lui jetant un livre de loi à la figure. Cherchez sur Google, vous trouverez facilement les lois correspondantes.
3. Au secours ! Je me suis fait plagié !
Malheureusement, malgré cette protection, il arrive que vous ayez la mauvaise surprise de constater un vol de vos travaux (ce qui m’est arrivé récemment d’ailleurs).
En premier lieu, ne paniquez pas. La panique est votre pire ennemie dans ce genre de cas, elle peut vous faire faire n’importe quoi. Si vous ne vous sentez vraiment pas bien ou très en colère, éloignez-vous quelques heures de votre ordinateur. Vous n’arriverez à rien en étant agressif, vos œuvres ne bougeront pas de toute manière.
Une fois calme, cherchez dans un premier lieu à contacter la personne qui a commis le vol. Sur un réseau social, privilégiez les messages privés plutôt que les attaques publiques. En effet, les personnes qui vous suivent ont souvent l’âme de héros et ne résisteront pas à l’envie de plonger sur la personne qui vous a fait du mal, ce dont vous n’avez pas besoin pour le moment. Sur les sites, descendez tout en bas, il y a souvent un lien « Contact » qui vous permet de joindre l’administrateur du site. Lorsqu’il s’agit de forums, cherchez une catégorie « Invités » ou créez vous un compte pour contacter soit la personne en question, soit un administrateur du site pour signaler le plagiat.
Si vous avez la possibilité de le contacter la personne ayant commis le délit en privé, allez droit au but. On exprime l’autorité à l’écrit par des phrases courtes et avec des points. Ne vous emballez pas, bannissez les points d’exclamation qui pourraient être compris comme un signe d’agressivité. Vous devez être neutre, froid et détaché. Demandez le retrait immédiat de votre oeuvre de la plateforme où elle est, en prouvant avec un lien qu’elle est votre propriété. Si vous avez le temps, vérifiez également les autres créations avec la méthode que je vous expliquerai tout à l’heure, afin d’éventuellement avertir d’autres artistes du vol de leurs œuvres.
Il y a généralement deux réactions. L’auteur du délit, dans une grande majorité des cas, s’exécute et s’excuse. L’affaire doit en rester là, surveillez juste les jours qui suivent que la personne ne récidive pas. Dans d’autres cas, la personne refuse et emploie même des discours foireux, pour tenter de vous accuser de plagiat. Dans ce cas, vous devez vous durcir. Ne cédez pas à la tentation des insultes, gardez votre sang froid. Expliquez patiemment une nouvelle fois votre demande. Si l’auteur du délit vous envoie de nouveau bouler, rappelez vos droits et ce qu’il encourt pour le plagiat. Si ça ne suffit pas, menacez-le de l’attaquer en justice. Et si ça ne fonctionne toujours pas, passez à l’acte.
Pour prévenir tout retournement de preuves contre vous, pensez à scanner méticuleusement chacune de vos conversations avec l’auteur du délit afin d’avoir des preuves solides et concrètes contre lui.
Dans le cas où vous ne pouvez contacter l’auteur du délit publiquement et UNIQUEMENT dans ce cas-là, vous pouvez demander à votre communauté de l’aide. Evitez de les envoyer en raid, cela ne sert à rien et risquera d’aggraver la situation. Demandez leur de l’aide pour trouver un moyen de contacter la personne, par exemple en cherchant une page sur un réseau social pour vous.
Pour les litiges de plagiat sur les forums et plateformes d’écriture, n’hésitez pas à demander de l’aide à un modérateur ou un administrateur qui jouera le rôle de médiateur. Vous pouvez le faire également sur les réseaux sociaux, mais trouver quelqu’un de neutre sera plus difficile à trouver.
Dans tous les cas, n’oubliez pas que la violence ne conduit qu’à la violence, ce n’est absolument pas la bonne décision à prendre !
4. Comment prévenir et déceler le plagiat ?
Pour limiter les risques de plagiat, sachez que vous pouvez effectuer des actions assez simples et efficaces. Bien sûr, les risques sont toujours présents, mais ils diminuent drastiquement :
- Pour les œuvres visuelles, adoptez la signature. Celle-ci doit être assez grande et dépasser sur un espace où il sera impossible de l’effacer sans que ce soit visible. Couvrir un fond uni est facile, couvrir un personnage l’est difficilement. Vous pouvez également afficher sur l’image l’adresse de votre DeviantArt/Twitter/Facebook en transparent et en plein milieu de l’image. Les plagieurs ont souvent la flemme de repasser pour retirer, ce qui permet de diminuer les chances de plagiat.
- Sur un texte ou un site, pensez à inscrire des disclaimers avant vos textes ou en pied de page de votre site. Cela se présente généralement de la manière suivante : « Toutes les productions présents sur ce site sont la propriété intégrale de [Pseudo/Nom]. Toute copie partielle ou complète des textes présents sur cette plateforme est strictement interdite sous peine de sanctions juridiques. » Si vous en voulez un exemple un peu différent, je vous invite à regarder celui que j’ai écrit en bas du site, ayant moi-même subi un plagiat récemment. - Informez votre communauté. C’est le point le plus important. Sensibilisez-les au plagiat et montrez-leur qu’il est important de respecter l’artiste. C’est une part de votre travail en tant qu’artiste.
Pour détecter un plagiat maintenant, c’est un peu plus difficile. En effet, on découvre rarement les plagiats à leurs publications. Voici quelques astuces simples pour vérifier que personne ne s’est emparé de votre travail :
- Demandez à votre communauté de garder l’œil ouvert. Même en cas de doute, dites-leur de venir vous informer s’ils trouvent une création vous appartenant sur n’importe quel site. Ils vous feront peut-être bouger pour rien, mais vous pourrez au moins les rassurer. - Régulièrement, par exemple tous les trois mois dans mon cas, mettez sur Google la première phrase d’un de vos textes les plus important, afin de vérifier que rien n’a été plagié. Mettez votre phrase entre guillemets, pour être sûr d’atteindre les résultats immédiatement. Pour les créateurs visuels, il y a aussi une option sur Google Images qui vous permet de trouvez les créations ressemblant un peu trop aux vôtres. - Pour les auteurs, il existe également des sites anti-plagiat plutôt efficace, quoiqu’un brin imprécis de temps à autre. - Surveillez également les statistiques de vos sites pour ceux qui en ont, parfois, des plagieurs pas très malins renvoient vers vos sites
5. Un cas particulier : la fancréation
Nous parlions plus haut des droits des auteurs à disposer comme ils le veulent de leurs créations. Cela pose donc le problème de la fancréation. En effet, même si vos oeuvres vous appartiennent, elles appartiennent également au créateur de l’oeuvre que vous exploitez.
Si beaucoup de créateurs apprécient les fancréations et s’en servent même comme outils marketings (Doctor Who, Sherlock, …), d’autres les refusent complètement. Je pense notamment à certains vidéastes ou chanteurs. Si vous voyez que ça embête la personne en question ou qu’elle même vous interdit d’utiliser sa personne, vous devez respecter son choix et ne pas l’utiliser. Même si votre oeuvre vous appartient, elle appartient également à leurs créateurs, qui peuvent porter plainte contre vous et avoir eux aussi gains de cause.
C’est injuste, mais c’est comme ça. La France est l’un des derniers pays à ne pas reconnaître la fancréation comme oeuvre à part entière et on doit faire avec.
En revanche, qu’on ne s’y trompe pas, vos œuvres vous appartiennent, il est donc interdit à d’autres artistes de les réutiliser !
« Lorsque vous avez éliminé l'impossible, ce qui reste, si improbable soit-il, est nécessairement la vérité. » - Arthur Conan Doyle.