Il y a les « Flèches des cathédrales », sur l’A10 ; « Les Chevaliers cathares » sur l’A61 ; un sanglier géant sur l’A34 ... La liste des œuvres d’art qui bordent les autoroutes françaises est longue.
Le ministère du Développement durable, de l’Ecologie, des Transports et du Logement en recensait 79 en 2011 -- quand cet article a été publié dans sa forme initiale. Désormais, il n'en existerait plus que 75.
L’art d’autoroute suscite rarement l’enthousiasme. La plupart du temps, on passe en voiture sans remarquer les œuvres, au grand dam des syndicats d’artistes qui militent pour une signalétique plus ronflante.
C’est là tout le paradoxe de l’art d’autoroute : il est à la fois monumental et invisible.