Bienvenue dans l'une des villes les plus polluées au monde, transformée depuis quelques jours en véritable "chambre à gaz", selon un terme employé par un officiel indien. Depuis plusieurs années à pareille époque, un épais smog envahit le ciel et les rues de New Delhi. Mais si le brouillard jaunâtre qui recouvre la capitale indienne est l'aspect le plus visible, le taux de particules fines, très toxiques mais invisibles, a quant à lui pulvérisé tous les records cette semaine.
En cause, des vents faibles et des brûlis agricoles au Pendjab (un Etat au nord de New Delhi) qui ont propulsé les concentrations de particules fines (PM2,5) à des niveaux extrêmement dangereux pour l'organisme humain.