On est au début des années 80, en Californie. L'histoire sort, pour la première fois, dans le Los Angeles Times. Une nouvelle banque de sperme propose de recueillir des gamètes d’exception pour des couples mariés et infertiles. Seul le sperme de prix Nobel ou d’êtres extraordinaires (jeunes à fort QI et athlétiques) est admis dans le catalogue.
Le concept sort de la tête de Robert Klark Graham, un riche septuagénaire qui a fait fortune dans les verres incassables.
Le narcissique homme d’affaires pense que son action va permettre de maintenir « un certain niveau d’intelligence » dans une société américaine en crise. C’est l’altruisme qui le guide, dit-il. Il veut par exemple fabriquer celui qui trouverait un moyen de guérir le cancer...
L’homme d’affaires réfute l’accusation d’eugénisme (« Je ne veux pas créer une race supérieure »). Mais dans un article du New York Times, qui date de 1984, il se vante :
« Nous avons neuf donneurs réguliers qui ont un QI supérieur à 140. »
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Bon maintenant, soyons honnêtes, si nous avions besoin d'un don de sperme, choisirions nous celui de l'idiot du village ?