La détection d'un produit radioactif en France - et dans l'atmosphère d'une majorité des pays européens -, entre fin septembre et la mi-octobre, résulte probablement d'un accident nucléaire survenu en Russie, ou peut-être au Kazakhstan. C'est ce qu'indiquent les conclusions d'une enquête de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) publiées ce jeudi.
Personne n'a oublié en France le nuage de Tchernobyl, en avril 1986, et son « respect » pour nos frontières. Cette fois, en tout cas, un nuage radioactif a bel et bien franchi l'espace aérien d'une bonne partie de l'Europe, dont la France, entre fin septembre et la mi-octobre. Du ruthénium-106, un produit de fission issu de l'industrie nucléaire par ailleurs utilisé dans le domaine médical, a été détecté dès fin septembre par plusieurs réseaux européens de surveillance, rappelle l'établissement public dans une note d'information.
Entre la Volga et l'Oural
Tout en excluant la possibilité d'un rejet issu d'un réacteur nucléaire - qui se serait traduit par la présence d'autres radionucléides -, l'IRSN a retenu l'hypothèse d'un rejet par « des installations du cycle du combustible nucléaire ou de fabrication de source...
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il y a trente ans, la catastrophe de Tchernobyl envoyait au-dessus de l’Europe un nuage radioactif. Composé de césium 137, il a survolé le continent pendant plusieurs jours et ne s’est pas arrêté aux frontières de la France. Une animation de l’Institut de radioprotection et de sureté nucléaire montre le mouvement du panache entre 0 et 10 mètres au-dessus du sol du 26 avril au 9 mai 1986. La réalisation d’une telle modélisation s’appuie sur deux sources d’information : la connaissance des quantités de substances radioactives rejetées lors de l’accident et la connaissance des conditions météorologiques depuis le moment de l’accident (notamment les trajectoires des masses d’air).
"Les entreprises de Rosatom n'ont rien à voir avec la fuite du ruthénium-106" détectée en Europe, a de son côté affirmé à l'AFP le service de presse de la société d'État russe, qui gère l'activité de toutes les entreprises du secteur nucléaire - militaires et civiles - en Russie. La société kazakhe Kazatomprom, opérateur national chargé de la production du combustible nucléaire, a également démenti être à l'origine de la fuite.
"Il n'y a pas de sites au Kazakhstan d'où une éventuelle fuite de cette substance pourrait se produire".....huffingtonpost ICI
Ce que je viens d'entendre sur mes ondes préf" .... est que ce produit est aussi employé par la "médecine nucléaire" ... (j'ai entendu ça aussi en visitant hier Cycéron) .... Et donc qu'il faut être très prudent sur ""l'accident nucléaire"" venant de l'est !
La Russie reconnaît être à l'origine du nuage radioactif qui avait touché la France Les versions russe et occidentale diffèrent sur de nombreux points, mais la Russie reconnaît la détection présence de ruthénium-106, produit issu de la fission nucléaire.
L'agence russe de météorologie Rosguidromet a reconnu lundi qu'une concentration "extrêmement élevée" de ruthénium-106 avait été détectée fin septembre dans plusieurs régions de Russie. Elle confirme ainsi les rapports de plusieurs réseaux européens de surveillance de la radioactivité. Selon Rosguidromet, la concentration la plus élevée a été enregistrée par la station d'Arguaïach, un village du sud de l'Oural situé à 30 kilomètres du complexe nucléaire Maïak, touché par un des pires accidents nucléaires de l'histoire en 1957 et servant aujourd'hui de site de retraitement de combustible nucléaire usé.