« Il y a deux façons de vivre son corps, explique le psychanalyste J.-D. Nasio. Soit en l’oubliant, et là j’identifie mon corps à mon être et je me dis que “je suis mon corps” ; soit en pensant à lui, et là je tiens mon corps pour mon bien le plus précieux, et je me dis que “j’ai un corps”. »
Plus concrètement, cela signifie que lorsque nous ne faisons qu’un avec notre corps, nous ne pouvons pas nous dédoubler, et donc le prendre comme objet de soins. En revanche, si nous avons conscience d’avoir un corps, un « maître souverain », comme le définit le psychanalyste, qui a le pouvoir de prolonger ou d’arrêter notre vie, alors nous pouvons le traiter avec tous les égards qu’il mérite.
Mais prendre soin de soi n’est pas seulement une affaire entre soi et soi. Pour Robert Neuburger, psychiatre et psychothérapeute (auteur, notamment, des Territoires de l’intime, Odile Jacob), cette démarche n’a de sens que dans le cadre d’une relation. « L’être humain ne peut pas “se faire exister” par lui-même, il ne peut pas se passer de l’autre. C’est pourquoi on prend soin de soi non pour soi, mais en fonction du regard des autres. Pour préserver une appartenance. »
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marie48
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je n ai pas le temps entre l entretien de la maison et jardin, la garde des enfants le soir , et mon bénévolat je prends très peu de temps pour moi qq fois les journées sont trop courtes mais cela ne me dérange pas j aime être occupée
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Marie
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