La « mémoire traumatique », c’est celle qui subsiste de manière plus ou moins consciente à la suite d’un choc psychologique violent, souvent provoqué dans l’enfance par des agressions sexuelles. Aujourd’hui, les neurologues sont en mesure de prouver qu’un viol crée un tel traumatisme qu’on peut l’observer dans le cerveau, via un IRM. De quoi faire avancer la connaissance et la prise en charge des victimes.
Dans son documentaire « Viol sur mineurs : mon combat contre l’oubli » , Flavie Flament se prête à un scanner de son cerveau afin de déterminer si les blessures issues du viol dont elle a été victime dans sa jeunesse sont visibles sur le plan neuronal. Et le résultat est édifiant.