Que ce soit des tubes, ou une seule chanson qui a fleuri sur vos lèvres,qu'ils soient connus ou méconnus, jeunes ou vieux,la chanson françaisefait partie de notre patrimoine! De la révolte à la tendresse, de l'espoir à la tristesse, de l'amour à la solitude... Partageons nos coups de cœur et nos souvenirs...
Jean FERRAT chante ARAGON :aimer à perdre la raison (1971)
Combien de temps encore Des années, des jours, des heures combien? Quand j'y pense mon cœur bat si fort... Mon pays c'est la vie. Combien de temps... Combien
Je l'aime tant, le temps qui reste... Je veux rire, courir, parler, pleurer, Et voir, et croire Et boire, danser, Crier, manger, nager, bondir, désobéir J'ai pas fini, j'ai pas fini Voler, chanter, partir, repartir Souffrir, aimer Je l'aime tant le temps qui reste
Je ne sais plus où je suis né, ni quand Je sais qu'il n'y a pas longtemps... Et que mon pays c'est la vie Je sais aussi que mon père disait: Le temps c'est comme ton pain... Gardes en pour demain...
J'ai encore du pain, J'ai encore du temps, mais combien? Je veux jouer encore... Je veux rire des montagnes de rires, Je veux pleurer des torrents de larmes, Je veux boire des bateaux entiers de vin De Bordeaux et d'Italie Et danser, crier, voler, nager dans tous les océans J'ai pas fini, j'ai pas fini Je veux chanter Je veux parler jusqu'à la fin de ma voix... Je l'aime tant le temps qui reste...
Combien de temps... Combien de temps encore? Des années, des jours, des heures, combien? Je veux des histoires, des voyages... J'ai tant de gens à voir, tant d'images.. Des enfants, des femmes, des grands hommes, Des petits hommes, des marrants, des tristes, Des très intelligents et des cons, C'est drôle, les cons, ça repose, C'est comme le feuillage au milieu des roses...
Combien de temps... Combien de temps encore? Des années, des jours, des heures, combien? Je m'en fous mon amour... Quand l'orchestre s'arrêtera, je danserai encore... Quand les avions ne voleront plus, je volerai tout seul... Quand le temps s'arrêtera.. Je t'aimerai encore Je ne sais pas où, je ne sais pas comment... Mais je t'aimerai encore... D'accord?
De cantines en écoles elle m'a traîné De fièvres en rougeoles elle m'a veillé C'est sur les plages douces de son corps Que je suis né sans trop d'effort Et dès les premiers mots Elle m'a donné ma langue maternelle Avec un peu d'accent tombé du ciel Puis les ans sont passés à notre insu Quand je la vois trotte menu Une voix me dit:
{Refrain:} Embrasse-La Chante-la Protège-la Elle a les yeux et le cÅâ ur lilas Embrasse-La Chante-la Protège-la Elle a les cheveux en hiver déjà
Bien sûr je suis parti vers les quinze ans Je la revois d'ici pauvre maman Quand je suis revenu elle n'a rien dit Elle avait juste un peu vieilli Et j'ai compris
{au Refrain}
Et quand je vais la voir chaque semaine Qu'elle lit dans mon regard ma vie mes peines Elle se fait d'un dîner une tendre fête Mais en pensant demain peut-être Je partirai
Y'a deux enfants qui sont assis Sur le bord d'un trottoir Il est 5 heures et l'école est finie Ils se racontent des histoires Pour toi la vie dis moi c'est quoi dit le petit Manger des glaces et coetera répond le grand Moi j'aime les glaces mais j'aime pas trop les cétéras J'préfère cent fois le chocolat, la, la
Pleure pas Boulou La, la, la on changera tout
Moi c'est mon père qui est pas commode Un verre de trop et c'est parti J'passe la nuit derrière la commode Les voisins appellent la police à cause du bruit Chez moi peut-être c'est plus sympa Répond le p'tit évidemment Mon vieux il est parti de chez moi Maman dit qu'il ne me manque pas Moi j'aimerais qu'il soit encore là, la la
refrain: Pleure pas Boulou La, la, la on changera tout La, la la, pleure pas Boulou La, la, la on changera tout
Tu sais ma mère elle a toujours les larmes aux yeux Y'a des jours où je voudrais comprendre Tu sais les vieux, ça les rends dingue d'être des vieux J'vais t'expliquer tu vas comprendre : Plus on est grand et plus c'est pire moins c'est marrant Moins on est gai et moins qu'on se marre évidemment Moins qu'on est p'tit et plus c'est moins qu'on est pas grand Et c'est pour ça qu'elle est si triste et puis voilà, la la
refrain
Salut p'tit il faut qu'je rentre dit le plus grand Reste avec moi encore un peu dit le petit Il faut que j'attende encore dehors un bon moment Ma mère ne rentre que vers les huit heure et demie Y'a deux enfants qui sont assis Sur le bord d'un trottoir Il y a un grand et un petit à coté d'lui Adieu p'tit mec, à d'main si t'es encore là, la la
Pourquoi les gens qui s'aiment Sont-ils toujours un peu les mêmes Ils ont quand ils s'en viennent Le même regard d'un seul désir pour deux Ce sont des gens heureux Pourquoi les gens qui s'aiment Sont-ils toujours un peu les mêmes Quand ils ont leurs problèmes Ben y a rien dire, y a rien à faire pour eux Ce sont des gens qui s'aiment
Et moi j'te connais à peine Mais ce serait une veine Qu'on s'en aille un peu comme eux On pourrait se faire sans que ça gène De la place pour deux Mais si ça ne vaut pas la peine Que j'y revienne Il faut me le dire au fond des yeux Quelque soit le temps que ça prenne
Quelque soit l'enjeu Je veux être un homme heureux
Pourquoi les gens qui s'aiment Sont-ils toujours un peu rebelles Ils ont un monde à eux Que rien oblige à ressembler à ceux Qu'on nous donne en modèle Pourquoi les gens qui s'aiment Sont-ils toujours un peu cruels Quand ils vous parlent d'eux Y a quelque chose qui vous éloigne un peu Ce sont des choses humaines
Et moi j'te connais à peine Mais ce serait une veine Qu'on s'en aille un peu comme eux On pourrait se faire sans que ça gène De la place pour deux Mais si ça ne vaut pas la peine Que j'y revienne Il faut me le dire au fond des yeux Quelque soit le temps que ça prenne Quelque soit l'enjeu Je veux être un homme heureux
C'est très joli "la tendresse"..... Un chanteur que l'on ne voit pas assez souvent à la télé! Dommage [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Un soleil nouveau me frappe le visage Je distingue au loin le bruit de l'eau ruisselant sur les rivages L'excitation dans tout mon être me traverse les sens Après tant et tant d'années d'exil je recouvre enfin ma liberté
Viens à moi le temps de la redécouverte comme une naissance L'inexpérience en moins la connaissance en plus je me réinvente Une aventure que j'avais cachée par mes appétits de luxure Et d'expansion je m'en veux. Oui mais
Je ne peux pas me l'expliquer, je ne peux que regretter Je ne peux pas me l'expliquer, je ne peux que regarder Je ne peux pas me l'expliquer, je ne peux que regretter Je ne peux pas me l'expliquer, je ne peux que regarder Je m'en vais, demandez-vous comment Je m'en vais, j'ai percé le ciment Je m'en vais, je ne sais pas comment Refaire surface, être libre comme avant
Tout n'est pas gagné, je rentre dans l'eau sombre plus froide que jamais je n'aurais pu me l'imaginer. Je m'efforce de garder les idées claires, de ne point perdre ma ligne de mire sans cesser de penser à ceux dont je rêvais. Je m'évade, se desserrent l'emprise de mes barreaux. Je dois me violenter, il me faut avancer, rejoindre l'autre coté. Tandis que s'éloigne mon malheur, j'emporte avec moi les clés de mon pardon, je le sais, oui mais
Je ne peux pas me l'expliquer, je ne peux que regretter Je ne peux pas me l'expliquer, je ne peux que regarder Je ne peux pas me l'expliquer, je ne peux que regretter Je ne peux pas me l'expliquer, je ne peux que regarder Oui, mais Je m'en vais, demandez-vous comment Je m'en vais, j'ai percé le ciment Je m'en vais, je ne sais pas comment Refaire surface, être libre comme avant
Regardez ça, je me demande bien pourquoi Regardez ça, je me demande toujours pourquoi Regardez ça, je me demande bien pourquoi Regardez ça, je me demande toujours pourquoi Je ne peux pas me l'expliquer, je ne peux que regretter Je ne peux pas me l'expliquer, je ne peux que regarder Je ne peux pas me l'expliquer, je ne peux que regretter Je sais, mais Je m'en vais, demandez-vous comment Je m'en vais, j'ai percé le ciment Je m'en vais, je ne sais pas comment Refaire surface, être libre comme avant
Je ne peux pas me l'expliquer, je ne peux que regretter Je ne peux pas me l'expliquer, je ne peux que regarder Je ne peux pas me l'expliquer, je ne peux que regretter
Debout devant ses illusions Une femme que plus rien ne dérange Détenue de son abandon Son ennui lui donne le change
Que retient elle de sa vie Qu'elle pourrait revoir en peinture Dans un joli cadre verni En évidence sur un mur
Un mariage en Technicolor Un couple dans les tons pastels Assez d'argent sans trop d'efforts Pour deux trois folies mensuelles
Elle a rêvé comme tout le monde Qu'elle tutoierait quelques vedettes Mais ses rêves en elle se fondent Maint’nant son espoir serait d'être
Juste quelqu'un de bien Quelqu'un de bien Le cœur à portée de main Juste quelqu'un de bien Sans grand destin Une amie à qui l'on tient Juste quelqu'un de bien Quelqu'un de bien
Il m'arrive aussi de ces heures Où ma vie se penche sur le vide Coupés tous les bruits du moteur Au-dessus de terres arides
Je plane à l'aube d'un malaise Comme un soleil qui veut du mal Aucune réponse n'apaise Mes questions à la verticale
J'dis bonjour à la boulangère Je tiens la porte à la vieille dame Des fleurs pour la fête des mères Et ce week-end à Amsterdam
Pour que tu m'aimes encore un peu Quand je n'attends que du mépris A l'heure où s'enfuit le Bon Dieu Qui pourrait me dire si je suis
Juste quelqu'un de bien Quelqu'un de bien Le cœur à portée de main Juste quelqu'un de bien Sans grand destin Une amie à qui l'on tient Juste quelqu'un de bien Quelqu'un de bien
J'aime à penser que tous les hommes S'arrêtent parfois de poursuivre L'ambition de marcher sur Rome Et connaissent la peur de vivre
Sur le bas-côté de la route Sur la bande d'arrêt d'urgence Comme des gens qui parlent et qui doutent D'être au-delà des apparences
Juste quelqu'un de bien Quelqu'un de bien Le cœur à portée de main Juste quelqu'un de bien Sans grand destin Une amie à qui l'on tient Juste quelqu'un de bien Quelqu'un de bien
Ces instants fragiles sont emplis d'espoir Même si j'ai été la cible et la proie De mille aiguilles de cent coups bas Qui m'éloignent trop de moi La perfection pure n'a souvent pas de prix La recherche me détruit Puis je viens à la vie Vois tout au fond de moi Ce brasier qui ne s'éteint pas Que vive la flamme, que vive la flamme Pour à nouveau prendre feu et brûler jusqu'au bout Cet irrépressible espoir S'accrocher à des détails, l'espoir Si la vie se charge de me refaire tomber Sans personne à mes côtés Si à nouveau la solitude me déprave Tu sais même les épaves Sont de la trempe des braves Vois tout au fond de moi Ce brasier qui ne s'éteint pas Que vive la flamme, que vive la flamme Pour à nouveau prendre feu et brûler jusqu'au bout
« L’histoire de la chanson est jalonnée de quelques destins brisés, notamment chez les auteurs-interprètes. Tel est le cas de Gribouille, disparue le 18 janvier 1968, à peine âgée de 26 ans.» Martin Pénet
Une main tendue en silence console davantage que tous les mots connus. (Anonyme)
Pourra-t-on un jour vivre sur la terre Sans colère, sans mépris ♪♫ Sans chercher ailleurs ♫♪ Qu'au fond de son cœur ♪♪♫ La réponse au mystère de la vie ...
Une main tendue en silence console davantage que tous les mots connus. (Anonyme)