En attendant que le texte ne revienne dans l'Hémicycle, dans la littérature scientifique, plusieurs études se sont intéressées à la résidence alternée, parmi lesquelles de nombreuses proviennent de Suède.
La raison est simple. Dans ce pays, souvent en avance sur les questions de l'égalité des sexes et d'éducation, la garde alternée est bien plus courante qu'ailleurs dans le monde. "En Suède, ce mode de garde concerne 40% des enfants de couples séparés. Elle représente le pays où des études statistiques sérieuses et solides peuvent être menées", confirme au HuffPost Michel Grangeat, professeur émérite de Sciences de l'Éducation à l'Université Grenoble Alpes et membre fondateur du Conseil International sur la Résidence Alternée.
Les études suédoises menées ces dernières années battent en brèche certains arguments des opposants à la résidence alternée: l'instabilité que ce mode de garde pourrait provoquer chez l'enfant et l'incapacité du jeune enfant à la supporter.