Les médicaments traditionnels d’origine animale utilisent souvent des espèces protégées ou menacées d’extinction.
De la gélatine d’âne contre la ménopause à la poudre de rhinocéros anti-cancer, en passant par les écailles de pangolin aux vertus aphrodisiaques, ces remèdes traditionnels, rejetés par le science, cachent un énorme trafic d’animaux.
Parmi les espèces utilisées, on trouve des animaux protégés ou menacés d’extinction, dont le commerce est interdit. Dans la médecine traditionnelle d’Asie du Sud par exemple, « il y a une très forte demande pour les partie du corps du tigre » explique Paver Brandi, conservateur au zoo de Prague. D’autre part, deux espèces de pangolins sont sur la liste rouge des espèces en danger critique d’extinction de l’IUCN. On estime à environ un million de pangolins capturés ces dix dernières années pour nourrir la demande de la Chine et du Vietnam.