L'Honneur perdu de Katharina Blum (titre original : Die verlorene Ehre der Katharina Blum) est un roman de l'écrivain allemand Heinrich Böll. Paru en 1974, il est sous-titré : « Comment peut naître la violence et où elle peut conduire » et est considéré comme une de ses œuvres majeures.
Nous sommes 1974 durant le carnaval de Cologne. Katharina Blum est une jeune femme célibataire de 27 ans très résonable et gouvernante dans une famille bourgeoise.
Le soir du carnaval elle décide de se rendre chez des amis où elle rencontre, et tombe follement amoureuse d'un fugitif Ludwig Götten recherché par toutes les polices d'Allemagne et qui s'avère être un dangereux terroriste d'extrême gauche.
Après avoir passé la nuit avec lui, avant que le jour se lève elle lui permet de fuir en lui donnant l'adresse d'une cachette sûre en Bavière.
Un peut plus tard la police prend d'assaut sa maison et Katharina Blum est arrêtée pour complicité avec une organisation terroriste, traînée dans la boue par le journal à sandale Bild.
Ludwug Götten fini par être arrêté et elle décide de le retrouver en prison et de l'épouser, sa réputation ayant été définitivement compromise par la presse qui l'accuse d'être "une alliée objective du terrorisme".
Le contexte historique
La publication du roman en 1974 est d'abord une réponse de Heinrich Böll, prix Nobel de littérature, à la presse allemande et au Bild Zeitung qui l'avait violemment attaqué après une série de ses articles dénonçant l'acharnement de la presse à sensation.
Ce roman polémique n’est pas seulement dirigé contre les abus de la presse mais aussi contre le système policier : c'est la période des années de plomb marquées par la répression s'opposant aux mouvements révolutionnaires violents tels que la Fraction armée rouge menée par Andreas Baader et Ulrike Meinhof.
A l'époque Heinrich Bôll avait estimé qu'Ulrike Meinhof était "récupérable" et qu'il était encore possible d'éviter qu'elle ne sombre totalement dans le terrorisme malgré sa liaison avec Andreas Baader. Il ne fut pas entendu.
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camélia
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En allant à contre courant de l'opinion publique dans l'Allemagne de son époque (1974) encore dominée par d'anciens partisans du III Reich et alors que la RDA constituait une menace objective pour la RFA, Heinrich Böll (prix Nobel de littérature 1972) essaye de faire sortir les Allemands de leur bonne conscience d'après guerre.
Né lui-même à Cologne dans une famille catholique, pacifiste et progressiste, il apparaît, avec sa prise de position en faveur d'Ulrike Meinhof (une intellectuelle de gauche qui passera par la suite au terrorisme) comme la "mauvaise conscience" de l'Allemagne. Cette prise de position courageuse lui vaudra de la part des médias populistes et d'une partie de l'opinion publique une haine tenace.
Et c'est pour cette raison qu'il écrira en 1974 son livre le plus célèbre "L'honneur perdu de Katarina Blum" et sous-titré : « Comment peut naître la violence et où elle peut conduire » Car pour lui le terrorisme d'extrême gauche qui allait durablement marqué l'Allemagne des années 70 n'était que la conséquence de l'effondrement des valeurs morales né de l'arrivée au pouvoir d'Adolphe Hitler en 1933.