Les analyses des fonctionnaires de différents ministères sur la sortie du pays de l'Union européenne, qui ont fuité sur «BuzzFeed», concluent que tous les scénarios auront un impact négatif sur l'économie. Quel soulagement ! Les études gouvernementales d’impact économique de la sortie de l’Union européenne, qui n’existaient pas, existent bien en réalité. Cet été, le ministre en charge du Brexit, David Davis, avait vanté leur existence et leur contenu «extrêmement détaillé» mais refusé de les publier. Puis en décembre, après un vote au Parlement enjoignant leur publication, il avait affirmé avoir été mal compris et assuré que ces études n’avaient pas été réalisées. Sauf que si, en fait. Et des fuites sur BuzzFeed ont permis d’en connaître ce mardi la teneur.
Ce n’est pas brillant. En fait, c’est même un peu catastrophique. Réalisées par des fonctionnaires de plusieurs ministères, ces études d’impact concluent que, quel que soit le scénario final du Brexit, l’économie au Royaume-Uni souffrira. Non pas qu’il s’agisse d’une surprise. Tous les économistes et les instituts de recherche sont arrivés à cette conclusion depuis belle lurette. Mais ils ont été à chaque fois balayés d’un revers de main méprisant par les Brexiters, taxés de pessimisme, voire d’incompétence.
De 8% à 2% de réduction de la croissance Pratiquement tous les secteurs de l’économie subiraient un choc négatif, quels que soient les trois scénarios, avec les secteurs de l’automobile et de la distribution parmi les plus touchés. Et toutes les régions sans exception souffriraient, et particulièrement le Nord-Est, les West Midlands (centre de l’Angleterre) et l’Irlande du Nord, aujourd’hui parmi les régions les plus défavorisées du Royaume-Uni. Enfin, le statut de Londres comme centre financier mondial pourrait être gravement affecté.
Eh oui!! Ils regrettent mais maintenant mais c'est trop tard.. ce sont de p'tites têtes les anglais! [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]