Voici un écrivain que j'aime beaucoup! [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Sourire accroché aux lèvres, Michel Bussi vit un rêve éveillé. Voilà cinq ans que ce très sérieux géographe, chercheur au CNRS, est entré dans le cercle fermé des auteurs qui vendent le plus de livres en France. Ses romans populaires, entre thriller et Feel Good Book, cartonnent aussi à l’étranger. À la table des rois, il est assis entre Musso et Lévy. Et ça l’amuse.
n avion sans elle, Maman a tort, Le Temps est assassin, Elle était plutôt jolie... Près de 4 millions de romans vendus en quelques années. À 52 ans, l’écrivain normand est rompu à l’exercice de l’interview. C’est avec un réel plaisir qu’il vous fait visiter son Rouen, ses ruelles et édifices. Saluant discrètement les gens qui le reconnaissent.
« La colonne vertébrale d’Elle est plutôt jolie me permettait ces apartés, ces chemins de traverse. Il a fallu beaucoup se documenter, lire des récits de migrants, des bouquins sociologiques, économiques, géographiques. C’est indispensable pour un thème comme celui-là. J’aime, quand je traite un thème, lire suffisamment pour que le lecteur se sente bien dans le roman et apprenne sans s’en rendre compte. Mais, l’histoire reste au-dessus. Le thème n’est qu’un plus. Je suis avant tout un raconteur d’histoire. Une fois que j’ai le canevas, mes personnages me viennent à l’esprit. »
– Il a fallu qu’ « Un avion sans elle » décolle. « Quand Un avion sans elle a véritablement décollé en 2012 avec le prix des Maisons de la presse (près d’un million d’exemplaires vendus), les Nymphéas noirs avaient déjà une vraie reconnaissance. D’autres livres avaient pas mal marché. Il y avait déjà un ensemble, une œuvre si on peut dire. Depuis, j’ai six, sept bouquins qui se sont vendus autour de 600 000 exemplaires. Je pense qu’aujourd’hui il y a une griffe, une façon de faire. »