Reconnaître la notion de «genre neutre» dans la législation serait-il vraiment si compliqué?
ENTRETIEN Chercheur en sociologie juridique, Benjamin Moron-Puech évoque pour « 20 Minutes » les changements à apporter à notre législation pour que le «genre neutre» ou « sexe neutre » soit reconnu…
Publié le 21/02/18 à 10h05 — Mis à jour le 21/02/18 à 12h02
Un pub dispose de toilettes mixtes à Dunham en Caroline du Nord (Etats-Unis). — SARA D. DAVIS / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP
Ni homme, ni femme. Et c’est bien tout le problème… À peine le premier cri poussé à la maternité, un nouveau-né doit forcément, pour exister officiellement, rentrer dans une des deux cases « garçon » ou « fille » prévues par la législation française. Plus tard, au moment de faire sa première demande de passeport, il devra à nouveau choisir entre « M » et « F ».
(...) devraient reconnaître officiellement l’existence d’une troisième identité « autre ». Que faudrait-il changer dans la loi pour choisir de ne pas choisir ? Benjamin Moron-Puech, enseignant-chercheur au Laboratoire de sociologie juridique à l’Université Panthéon-Assas, donne des éléments de réponse.
A l'étranger, cette case existe d'ores et déjà dans certains pays. Elle a pour nom "troisième genre" ou "genre neutre", et elle est réservée ou aux "trans", ou aux "inter", ou aux deux."Sexe neutre" : le "troisième genre" enfin reconnu en France ? Vos commentaires ...