L'homme se met des restrictions. Il ne se sent en sécurité que cadré, pressurisé, exploité. Il rêve d'un bonheur aléatoire, toujours inaccessible. Il court après du vent. Il entretient son sentiment d'insécurité, il entretient un désir d'autre chose, d'ailleurs pour pouvoir rêver d'un bonheur qui somme toute est à sa porte mais qu'il refoule.
Et ce développement personnel tellement à la mode, n'est-il pas plutôt un refouloir du bonheur ? Quand on lit que les outils du développement personnel sont cruciaux, ça me met mal à l'aise. Cruciaux pour qui ? N'est-ce pas encore une façon d'exploiter les gens en leur faisant croire que le bien être passe par des exercices physiques, mentaux, spirituels. Il faut le coach, le sophrologue, le psychothérapeute, du managment. Il faut réaliser ses aspirations, ses rêves...
Pour moi cette obsession du développement personnel nous entraine dans une dépendance d'une nouvelle forme, loin de la liberté d'être et de vivre.
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