Tous les jours, Marie Colmant revient sur un sujet passé (presque) inaperçu. Aujourd'hui, la situation des religieuses cantonées à des tâches domestiques, sans contrat et parfois sans salaire.
[size=16]Des tâches exclusivement domestiques Que disent-elles ? Sœur Maria, par exemple, est arrivée au Vatican il y a une vingtaine d’années. Que fait-elle de ses journées ? Elle fait la cuisine pour les évêques et les cardinaux. D’autres sœurs sont attachées au service d’un homme d’église en particulier, dont elles assurent intégralement le service : cuisine, ménage, blanchisserie... Un poste important car les soutanes et autres vêtements ecclésiastiques se doivent d’être parfaitement repassés, à l'ancienne, avec plis et amidon. Elles servent les repas, qu’elles ne sont pas invitées à partager. Elles dînent, ou déjeunent seules en cuisine, en attendant de pouvoir tout remettre en ordre. Quand tout est lavé et rangé, elles peuvent alors aller se coucher.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Une religieuse place Saint-Pierre-de-Rome, au Vatican
Un travail gratuit ou sous-payé Les sœurs ne comptent pas leurs heures. D’ailleurs, cela serait inutile, puisqu’il n'existe aucune réglementation sur leur travail, ni sur la rémunération de ces heures. Elles n'ont pas de contrat. Elles sont payées en dessous du minimum syndical, quand elles sont payées. Il arrive aussi que ces religieuses ne soient pas payées du tout.
même les bonnes soeurs vont se rebeller lol !! elles devraient avoir droit à un petit salaire malgré tout mais je ne connais pas les statuts dans ce domaine
et être traitées comme les hommes même là il y à de l'injustice