Une ministre qui “n’est pas la bienvenue” à Mayotte, des maires qui menacent de fermer les écoles et des manifestants qui veulent encercler Mamoudzou: les propositions du gouvernement pour renforcer la sécurité dans l’île et lutter contre l’immigration n’ont pas calmé la mobilisation populaire, qui pourrait se renforcer lundi.
Les barrages routiers ont été levés le temps du week-end, dans l’île paralysée depuis près de trois semaines par un mouvement de contestation populaire contre l’insécurité, mais les organisateurs de la mobilisation ont prévenu vendredi que la “grève générale” ne cesserait que lorsqu’un membre du gouvernement “se mettra à la table des négociations et sortira des éléments concrets”.