Stéphane Rozès : Ça fait partie de la tradition ouvrière. C’est l’occasion de jauger ce qu’il se passe dans le pays. Dans la tradition française, la question politique préempte la question sociale. Contrairement à 1995, où il y a eu un mouvement important des cheminots avec une forte combativité ouvrière, qui pourrait bloquer. Cette année, il n’y a pas de cristallisation des luttes sociales. L’opinion ne fait pas grève par procuration. L’opinion ne soutient un mouvement bloquant pour faire passer des messages politique.
après toutes ces manifs de syndicats il y a des destructions les gens en ont marre de çà et ont peur de se faire agresser, frapper ou gazer pour rien
Toutes manifestations seront prétextes à tout casser, détruire ce qui n'auront plus aucun sens ce sont les Mélenchonistes bobo-gaucho-anar-sectaires ultra-violents...