L’Oignon constate avec plaisir que son odeur atteint les sphères les plus hautes. En effet, nous avons remarqué hier avec stupéfaction un article du journal Libération intitulé « L’Oignon du Cantal est-il à 100% fiable ? ». (article à lire ici).
Si toute l’équipe est flattée de se voir accorder tant d’égards, dans les couloirs de la rédaction, la colère monte. On accuse notre travail de non fiable ? On fustige notre réputation ? Nous serions des diffuseur de fake news ?! Affirmations Grotesques !
Afin de laver notre honneur, nous avons proposé une interview à François Hollande qui, dans sa folle course au médias, l’a accepté avec enthousiasme. L’ancien Président revient sur les faits de février 2017.
interview à François Hollande a écrit:
Bonjour Monsieur Hollande.
Bonjour Allan. Merci de me recevoir dans vos magnifiques locaux, au cœur des monts du Cantal.
Merci à vous d’avoir accepté notre invitation. Aujourd’hui débarrassé de l’étiquette présidentielle, vous avez décidé de vous confier sur l’accident survenu au salon de l’agriculture. Pourquoi ce besoin ?
Oui, je pensais que la lumière devrait être fait sur cette affaire. On entend des choses de tous les côtés, parfois fausses. J’ai lu cet article de Libération et je dois dire que j’ai été très étonné par ses contre-vérités. Je voudrais aujourd’hui que les français prennent la pleine conscience des événements du 26 février.
Alors racontez-nous, que s’est-il passé ce jour là au salon de l’agriculture ?
[inspiration profonde] Je me souviens quand je suis arrivé, plusieurs éléments m’ont laissé penser que cette visite ne serait pas comme toutes les autres… il faisait sombre porte de Versailles ce matin là, le ciel semblait présager que de terribles choses allaient arriver. Si je n’avais aucun doute sur l’efficacité de mon service de sécurité, ils n’étaient pas formés ou préparés à ce genre de situation…
Est-ce que vous sous-entendez que cette chute dans un plat de truffade est l’objet d’une conspiration contre vous ?
J’en ai la conviction profonde. Voyez-vous, si vous avez à l’époque soupçonné un « homme à parka rouge » j’émet des doutes quant à cette histoire de jambon, qui n’a jamais été retrouvé sur les lieux du crime par ailleurs. La consistance de la chose sur laquelle mon pied a trébuché n’avait rien à voir avec un jambon. Vous savez… au delà du plaisir que m’a provoqué cette chute dans ce plat de truffade, cela a aussi développé certaines facultés chez moi…
Comme un genre de super-pouvoir ?
En quelque sorte… je crois que les pommes de terre et la tome fraîche m’ont communiqué une sorte d’hypersensibilité. Et un instinct profond, presque animal, m’a laissé supposer que l’objet de ma chute ne se trouvait pas être un jambon de pays mais… une chaussure Richelieu de chez Church’s, taille 43.
Mais à qui appartiendrait cette chaussure ?
J’ai prété une grande attention aux personnes qui se trouvaient sur les lieux du crime. On peut écarter la piste de Bruno Avignon, qui pointe du 45 comme chacun le sait. Un de mes gardes du corps ? C’est peu probable. Mon ministre de l’époque Emmanuel Macron qui m’accompagnait, avant de me trahir peu de temps après ? C’est fort possible…
Vous êtes en train d’accuser Emmanuel Macron de vous avoir fait trébucher dans la truffade en ce jour de février 2017 ?!
C’est pour moi aujourd’hui l’hypothèse la plus rationnelle. La collaboration de l’équipe cantalienne sur place est envisageable. Mais la culpabilité d’Emmanuel Macron ne fait plus aucun doute pour moi… C’est sa pointure, son genre de chaussure… Il préparait son ascension en planifiant ma chute, littéralement.
Ce sont des accusations accablantes… Mais alors, à tous les détracteurs qui prétendent que cet accident n’a jamais eu lieu, que répondez-vous ?
Nous avons bien sûr tenté de dissimuler cet événement… embarrassant. Seule votre rédaction a su conserver son intégrité, a persisté et signé. Mon ami Laurent Joffrin, rédacteur en chef du journal Libération, a sans doute voulu me protéger. Mais aujourd’hui, j’ai souhaité rétablir la vérité. Toute la vérité. Et puis, je ne me voyais pas révéler cela alors que j’étais chef de l’État… comprenez qu’un président ne devrait pas dire ça.
Merci d’avoir répondu à nos questions Monsieur Hollande.
Merci à vous, c’est toujours un plaisir de répondre à une institution tel que l’Oignon du Cantal. Maintenant, pouvez-vous m’indiquer un restaurant où je pourrais déguster une bonne truffade ?