Les navigateurs chavirent. Dimanche, 123 skippers quittaient Saint-Malo pour se lancer dans la onzième route du Rhum. Destination Pointe-à-Pitre en Guadeloupe, 5 633 km de traversée en solitaire, sur des voiliers devenus pour certains des mastodontes des mers.
qu en pensez vous ??
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Marie
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poussinfanget
11 ans de Petite Feuille ♥
Merci de votre amitié
Félicitation pour ton grade "Premium"
Un grand merci pour ta fidélité et pour ta gentillesse
Félicitation pour ton grade "V.I.P.+"
J'ai la joie de vous annoncer que votre assiduité a été récompensée
Merci pour les 12 ans de "Petite Feuille"
De la part de toute l'équipe de "Petite Feuille" nous vous remercions, vous tous, pour votre participation et votre soutien !
La "technologie" poursuit son avancée implacable dans tous les domaines, y-compris et notamment spatial, aéronautique et dans la marine.
Par exemple, il n'y a que quinze ans, les premiers GPS faisaient leur apparition dans les avions. Et encore, sur les avions d'aéroclub, c'étaient des GPS portatifs que les pilotes emmenaient en vol après avoir introduit une base de données aéronautique.
Même chose pour les bateaux.
La course du Rhum (parmi d'autres compétitions semblables) a donc vu évoluer ce modernisme dans les moyens mis en oeuvre pour se déplacer, naviguer, et être au top des performances.
Sur le plan humain, la situation évolutive est la même en aéronautique que dans la marine. Le "naviguant" utilisait des cartes et des moyens de radionavigation. Le GPS arrivé ne servait que de moyen de confirmation.
Depuis, le GPS équipe systématiquement les avions et les bateaux, devenant l'outil incontournable des systèmes informatiques de gestion. L'ensemble de ces outils remplace les anciens moyens de navigation qui, eux, sont devenus des moyens de confirmation ou de secours.
L'automatisme poussé permet d'obtenir les performances maximales, mais… en cas de bug ou de situation imprévue, le gestionnaire humain peut ne pas savoir, savoir faire, et perdre complètement la situation…
On peut se féliciter de cette avancée prodigieuse. On doit se méfier de cette confiance aveugle accordée aux systèmes embarqués qui remplacent désormais l'humain à bord.
Vu mon grand âge … Place aux jeunes ! L'avenir "leur" appartient.
Au-dessus des nuages, il fait toujours beau !
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marie48
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Je trouve effectivement que la technologie remplace l'humain pour cette course. D'ailleurs cette course n'est qu'une pub pour ces avancées, il n'y a plus vraiment d'aventures. Quand on entendait des skippers dire que bientôt, ils feront la traversée en 2/3 jours, autant prendre l'avion...
Je suis d'accord aussi avec @70 ans et just married ! et que l'avancée technologique est une bonne chose. Ce que je regrette, c'est son utilisation abusive visant à remplacer l'humain, plutôt qu'à l'assister dans on évolution afin de se passer totalement du matérialisme pour réaliser encore plus grand qu'avec la technologie.
Dans la course de cette année, ce que j'ai trouvé admirable, c'est le souhait de Loïc Peyron de revenir à plus d'humain, de plus de traditionnel et de faire cette course avec le minimum de technologie à bord. Il semblerait en plus qu'il s'en soit super tiré! Je trouve bien plus impressionnant ce genre de challenge, que d'être à bord d'un gros machin, qui vole sur l'eau et est bardé de technologies en tout genre.
Après bravo à tous les skippers hein, mais je trouve tellement dommage de gâcher l'intelligence humaine infinie en la remplaçant de plus en pus par une artificielle très finie...