le cri d'alarme des communes rurales

Des maires de communes rurales de Gironde se mobilisent pour la défense des campagnes. Ils militent pour que la dotation globale de fonctionnement de l'État prenne en compte la taille de leur commune et pas seulement le nombre d'habitants qui y vivent. L'objectif : obtenir des attributions plus justes.



Blasimon, 950 habitants, dans la campagne girondine. Originaire du village, Daniel Barbe est maire depuis dix ans, sans cesse confronté comme beaucoup d'élus ruraux à des arbitrages qui sont autant de renoncements. Ainsi, faute d'argent, impossible de sécuriser les trottoirs. La commune bénéficie de subventions, comme pour l'extension de la médiathèque, mais elles sont loin d'être suffisantes.

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Le budget communal est de plus en plus difficile à équilibrer si on veut entretenir sa commune. L'emploi d'un agent communal n'est parfois pas possible. Il faut savoir que les communes rurales ont peu d'autres revenus que les impôts locaux. Et si on ne veut pas chasser le peu d'habitants, on ne peut pas non plus les augmenter de façon exponentielle. La gestion d'une commune rurale tient de plus en plus d'un casse-tête

...... d'ou la démission de nombreux Maires qui n'y arrivent plus ...
Et comme les dotations de l'Etat vont encore baisser, celà s'appelle faire mourir la Campagne a petit feu ...

Le but des gouvernements successifs est de faire disparaître les communes à moyen terme et de faire des intercommunalités. Bref on se dirige vers les lands comme en Allemagne. Sauf que nous ne sommes pas en Allemagne, que nous n'avons pas les mêmes infrastructures et que la population va en pâtir.

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Merci beaucoup