Le réchauffement climatique a un impact direct sur les cultures, mais aussi sur ses ravageurs. La hausse des températures pourrait stimuler la croissance des insectes et leur appétit, y compris celui des nuisibles qui dévorent par exemple le maïs, le riz et le blé. Des chercheurs de l'Université de l'Etat de Washington en concluent, dans une étude parue jeudi 30 août dans la revue Science (en anglais), que la production agricole mondiale pourrait voir son rendement réduit.
Le résultat d'un déséquilibre créé par l'homme. Quelle solution propose celui-ci ? Accentuer le déséquilibre en continuant d'utiliser des pesticides sans cesse plus nombreux.
La biodiversité a créé des prédateurs à chaque espèce. Les espèces dites nuisibles, sont forcément plus nombreuses puisqu'elles servent de nourritures à une foultitude d'autres espèces. Or nous avons tué les prédateurs et aujourd'hui, les espèces dites nuisibles continuent de se développer de la même façon que lorsqu'il y avait les régulateurs. La solution n'est pas dans la chimie. La solution est dans la réintroduction d'espèces prédatrices qui contrôleraient à nouveau les populations des "prétendus" nuisibles.