Thierry Schaffauser est travailleur du sexe depuis 16 ans. Il raconte son parcours et dénonce l'attitude des pouvoirs publics qui favorise la violence, notamment depuis la loi pénalisant les clients.
Thierry Schaffauser explique que pour ceux et celles qui sont travailleurs du sexe – ne fût-ce que temporairement –, le plus difficile serait de faire face aux préjugés, à la stigmatisation et à la violence. "Je me rappelle qu’un policier m’avait dit : 'Si on te retrouve en sang dans le caniveau, en gros ce sera bien fait pour toi'", confie Thierry. Lui, est travailleur du sexe par choix. "Je pense que j’avais quand même envie d’expérimenter sexuellement pas mal de choses. Et je sais que dès l’adolescence, je savais que j’avais la capacité de baiser un peu avec n’importe quel mec, donc du coup, je me suis dit pourquoi ne pas essayer ?" Vers une plus grande précarité
Déjà je ne comprends pas que l'on puisse être une prostituée femme mais alors pour un homme, c'est pour moi incompréhensible, et dans cet article, il le fait parce qu'il en a envie.. Pourtant je suis de nature ouverte et peux comprendre beaucoup de choses..Mais là, çà me dépasse! Son interview est édifiant!! Je ne sais pas s'il réalise vraiment ce qu'il dit!! Qu'en pensez-vous ?
Cela ne me choque pas Camélia. Hommes ou femmes, à partir du moment où l'exerce par choix, ils font ce qu'ils veulent. Et ce quelque soit la raison.
Là où je tique, c'est lorsqu'une personne n'a plus que ce moyen pour survivre. Ce n'est pas normal que la société laisse des personnes dans la dèche au point de ne pas trouver d'autres moyens que la prostitution.
Là où je suis colère, ce sont les personnes obligées par la violence de se prostituer.
C'est bien pour ça que je donne raison à ce jeune homme. Le fait de stigmatiser ce que l'on appelle le plus vieux métier du monde ainsi que leurs clients, oblige au secret, au catimini. Mettant ainsi les prostitués et parfois les clients en danger.