Sur le site de Lacq, une usine du laboratoire Sanofi émettait jusqu’à 190 000 fois plus que le maximum autorisé de bromopropane, une substance potentiellement cancérogène et susceptible d’altérer la fécondité. Extrait de "Pièces à conviction" à voir le 3 octobre 2018.
Dans le bassin industriel de Lacq (Pyrénées-Atlantiques), l’usine Sanofi de Mourenx a envoyé dans l’air des rejets toxiques en quantité astronomique : en octobre 2017, le taux de bromopropane, une substance potentiellement cancérogène, a dépassé de 190 000 fois le seuil autorisé. Ce chiffre provient du laboratoire pharmaceutique lui-même : des inspecteurs de la préfecture avaient sommé Sanofi de contrôler certains équipements.