Si l'affaire en question peut permettre aux proviseurs/principaux d'avoir un peu plus de liberté concernant la convocation d'un conseil de discipline, alors tant mieux. Car jusqu'ici les consignes étaient claires : il fallait en faire le moins possible.
Après, il ne faut pas non plus que l'on banalise le conseil de discipline et que l'on en fasse à tout va. Comme toutes les autres sanctions possibles, il faut savoir en user avec discernement. Mais très clairement,dans les cas de violences graves envers un adulte de l'établissement ou un ou plusieurs autres élèves, le conseil de discipline devrait s'imposer. Certains actes graves doivent être punis de manière sévère sinon c'est la porte ouverte à tout et surtout n'importe quoi. Un élève doit savoir qu'il ne peut pas tout faire en toute impunité.
Cependant, il est vrai aussi de dire que lorsqu'on exclu un élèves (décision pas toujours facile à prendre quand vous siégez à ce conseil) ça déplace le problème mais ça ne résoud pas forcément le problème. Tout dépend de l'élève en question.
"Le racisme et la haine ne sont pas inscrits dans les péchés capitaux. Ce sont pourtant les pires" - Jacques Prévert
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