FAKE OFF La France s’apprête à adopter ce texte des Nations unies. Ses opposants craignent, à tort, que la France ne soit plus maître de sa politique migratoire avec ce pacte…
Suite au post : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Publié le 05/12/18 à 12h52 — Mis à jour le06.12.2018 à 13:33:31 | 20minutes
De nombreuses informations, parfois erronées, circulent sur les réseaux sociaux au sujet de ce texte. 20 Minutes démêle le vrai du faux autour de ce texte sur les migrations.
Ce pacte est « non contraignant ».
C’est vrai. En déplacement en Belgique le 19 novembre, Emmanuel Macronavait souligné que le texte est « non contraignant »......
Ce pacte met fin à la souveraineté de la France.
C’est faux. L’alerte circule sur Facebook. Un message indique que « le 10 décembre prochain (manifestation le 8 ou pas) pour avoir une sortie de secours, M. Macron (sans en avertir le peuple et sans consentement) peut signer un accord avec l’ONU qui leur donne le pouvoir total sur la France (la France va perdre sa souveraineté). »
Dans ce texte, « l’immigration n’est appréhendée qu’à travers ses bienfaits potentiels, sans aucune référence aux risques qu’elle fait courir aux populations, ni aux dégâts causés aux pays d’origine par la fuite des cerveaux ».
C’est faux. C’est une des lectures du texte faite par Eric Ciotti. Le député LR des Alpes-Maritimes a publié un texte critique envers le pacte mondial sur les migrations le 30 novembre sur son blog.
Un texte contraignant au sujet des droits des travailleurs migrants et de leur famille existe.
C’est vrai. C’est la Convention internationale sur la protection des droits des travailleurs migrants et de leur famille. Elle a été proposée par l’ONU en 1990 et ratifiée 13 ans plus tard. Seulement 39 pays ont signé ce texte.
L’ONU travaille également sur un pacte mondial sur les réfugiés.
C’est vrai. Cette initiative est née de l’adoption en 2016 de la déclaration de New Yorkpour les réfugiés et les migrants. « En réponse à la crise de 2015, qui n’est pas une crise des migrations mais une crise politique autour de l’asile