Ces mesures, parmi les plus demandées par les “gilets jaunes”, et que presque toute la classe politique – à l’exception des écologistes – préconisait, constituent un recul pour l’exécutif, qui insistait jusqu’à ces derniers jours sur sa détermination à “garder le cap” fiscal de la transition écologique.
Emmanuel Macron et son Premier ministre ont fini par considérer qu’elles s’imposaient après trois semaines de blocages dans toute la France, ponctuées par deux samedis émaillés par des scènes d’émeutes, en particulier à Paris.
Image troublante sur l’état de tension du pays: le président, cible privilégiée des critiques depuis la première journée de mobilisation contre la hausse des taxes sur les carburants, a été hué et insulté lors d’une visite surprise en fin de journée mardi à la préfecture du Puy-en-Velay, qui avait été incendiée samedi en marge d’un rassemblement de “gilets jaunes”. La cote de confiance du chef de l’Etat s’est effondrée à 23% (-6), selon un sondage Ifop-Fiducial.
Selon un conseiller de Matignon, il n’est “pas sûr que l’exécutif ait tout mis sur la table”. Quelques cartes, dont une suppression anticipée de la taxe d’habitation, resteraient à jouer.
Pas sûr qu'ils leur reste beaucoup d'atouts dans leur jeu....
Citation :
De Washington, le président américain Donald Trump a ironisé mardi sur les concessions faites par son homologue français Emmanuel Macron aux “gilets jaunes” sur les taxes sur les carburants, estimant qu’elles démontraient que l’accord de Paris sur le climat était voué à l’échec.
Comme si on avait besoin de son avis à lui tiens ! Quel c*** il n'a strictement rien compris...