Prendre le train plutôt que la voiture pour échapper à la hausse des prix du carburant : l'argument est régulièrement avancé, en plein mouvement des "gilets jaunes". Mais les désagréments du réseau ferroviaire poussent parfois certains usagers à reprendre le volant. Franceinfo a recueilli les témoignages de ceux qui ont dû s'y résigner.
Jusqu'à la mi-mars, chaque matin, Isabelle prenait sa voiture pendant huit minutes, se garait sur le parking de la petite gare de Chasseneuil-sur-Bonnieure (Charente), s'engouffrait dans un TER puis montait dans un bus pour, enfin, atteindre son lieu de travail, à Angoulême. Au total, 50 minutes de trajet, contre 25 en voiture. "Ce n'était pas gênant, car je commence le travail à 9 heures", relate cette secrétaire administrative de 52 ans, qui énumère les avantages du train. "C'est pratique, on consomme moins, c'est plus confortable. Avec une amie, on le prenait ensemble."
Ces témoignages sont édifiants. Et quand on lit les réponses de la SNCF, on se dit que eux aussi prennent leurs usagers pour des c**. Comment peut-on affirmer l'inverse de ce qu'il se passe réellement sur le terrain ? C'est totalement ubuesque.