Des chercheurs de l'université de Columbia ont observé que les cours d'éducation sexuelle dispensés avant 18 ans et incluant une formation au consentement négatif –apprendre à dire non à une proposition sexuelle– réduisent de manière significative le risque d'être victime d'agression sexuelle et de viol durant ses études supérieures.
Leur étude se fonde sur l'analyse de questionnaires confidentiels envoyés à 1.671 étudiants et étudiantes de Columbia et du Barnard College au cours du printemps 2016, ainsi que sur des entretiens qualitatifs menés auprès de 151 élèves de premier cycle de janvier 2015 à janvier 2017. Ce travail montre que le cocktail le plus efficace pour réduire le risque de violences sexuelles à la fac consiste en une formation au consentement associée à des informations sur les maladies sexuellement transmissibles et les diverses méthodes contraceptives. À l'inverse, les cours de chasteté et d'abstinence de plus en plus populaires aux États-Unis n'ont aucun effet préventif.
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Bella01
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Adeline un sujet intéressant, mais je ne suis pas certaine de son efficacité. Les cours d'éducation sexuelle existent depuis bien longtemps ( on les nomment peut-être autrement ) mais malheureusement il y aura toujours une catégorie d'agressions sexuelles que nous ne pourrons jamais maîtriser, c'est celles faîtes par les déséquilibrés.
Que les jeunes soient informés tôt et que les garçons apprennent le sens du mot NON, c'est très bien, cela fonctionne t-il ?
Au collège dans le cadre du programme de svt, il y a des cours sur la séxualité. Plus parfois des intervenants extérieurs sur différents thèmes liés à ce sujet et ce depuis pas mal de temps. Est-ce que cela peut suffire à faire baisser notablement les agressions sexuelles... J'avoue être un peu sceptique tout comme Bella au vu de ce qu'on peut malheureusement lire dans l'actu régulièrement. Je pense que ça peut participer à une baisse mais ce n'est qu'un changement global de mentalités concernant les rapports filles/ garçons qui pourrait vraiment faire baisser ces agressions selon moi.
D'où viennent ces statistiques? c'est écrit sur Internet, mais est-ce vrai? Il ne faut pas tout gober.. je suis sceptique moi aussi... je pense que le viol est inscrit déjà dans les gênes du violeur, un cours d'éducation sexuelle n'y changera rien .
Adeline un sujet intéressant, mais je ne suis pas certaine de son efficacité. Les cours d'éducation sexuelle existent depuis bien longtemps ( on les nomment peut-être autrement ) mais malheureusement il y aura toujours une catégorie d'agressions sexuelles que nous ne pourrons jamais maîtriser, c'est celles faîtes par les déséquilibrés.
Que les jeunes soient informés tôt et que les garçons apprennent le sens du mot NON, c'est très bien, cela fonctionne t-il ?
Merci pour ce sujet.
Les cours d'éducations sexuelles que nous avons eu, n’incluaient pas la notion de désir. Cela aurait été incongru, à une époque où le devoir conjugal était un motif de divorce, s'il n'était pas respecté. Or justement, maintenant c'est l'inverse et est entré la notion de viol conjugal, dans le cas de rapports forcés. Les cours d'éducation sexuelle ont donc également évolué, et la notion de refus est prise en compte. Notons d'ailleurs le nombre de jeunes filles violées qui ne sont jamais allée s'en plaindre, car c'est à elles qu'on aurait reproché ce qui leur est arrivé. Désormais, les filles savent que porter une jupe n'est pas un appel au viol, et les garçons savent qu'une relation non consentie est un viol, même s'il s'agit de la petite amie ou de la femme.
Les mérites de cette nouvelle approche de l'éducation sexuelle ont le mérite de remettre les choses à leur place.
Les cours d'éducation sexuelle d'aujourd'hui n'ont rien à voir avec les nôtres où il s'agissait surtout de mécanique. Ma fille a été amenée à intervenir dans des collèges et des lycées. On aborde la sexualité, la contraception mais aussi le désir, le droit de dire non et on introduit un nouveau paramètre : le respect de l'autre, de ses désirs, de ses envies. Pour que celà ait un impact, il faut dispenser ses cours le plus tôt possible et bien que cela ait provoqué un tollé, je suis d'accord pour que cela commence dès le primaire avec bien sûr des cours adaptés à leur âge. Il est important de leur apprendre à se respecter, à respecter leurs propres désirs mais aussi la personne et le corps des autres. C'est au plus jeune âge que les choses se mettent en place.
Quel image de la femme a l'enfant ou l'ado ? la pire qui soit entre les pétasses qui se trémoussent sur les clips des rappeurs et qui semblent en redemander, entre les images des films et jeux où la même image est divulguée... Le respect ça s'enseigne et ça s'apprend.
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Bella01
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Adeline un sujet intéressant, mais je ne suis pas certaine de son efficacité. Les cours d'éducation sexuelle existent depuis bien longtemps ( on les nomment peut-être autrement ) mais malheureusement il y aura toujours une catégorie d'agressions sexuelles que nous ne pourrons jamais maîtriser, c'est celles faîtes par les déséquilibrés.
Que les jeunes soient informés tôt et que les garçons apprennent le sens du mot NON, c'est très bien, cela fonctionne t-il ?
Merci pour ce sujet.
Les cours d'éducations sexuelles que nous avons eu, n’incluaient pas la notion de désir. Cela aurait été incongru, à une époque où le devoir conjugal était un motif de divorce, s'il n'était pas respecté. Or justement, maintenant c'est l'inverse et est entré la notion de viol conjugal, dans le cas de rapports forcés. Les cours d'éducation sexuelle ont donc également évolué, et la notion de refus est prise en compte. Notons d'ailleurs le nombre de jeunes filles violées qui ne sont jamais allée s'en plaindre, car c'est à elles qu'on aurait reproché ce qui leur est arrivé. Désormais, les filles savent que porter une jupe n'est pas un appel au viol, et les garçons savent qu'une relation non consentie est un viol, même s'il s'agit de la petite amie ou de la femme.
Les mérites de cette nouvelle approche de l'éducation sexuelle ont le mérite de remettre les choses à leur place.
Je reste quand même septique. Il y a encore malheureusement trop de jeunes filles ou jeunes femmes violées, le non à une relation sexuelle est encore bien faible, mais certes il y a eu des progrès.
Souhaitons que cette nouvelle approche de l'éducation sexuelle soit efficace.