Plus il fait froid, plus on boit… de l’alcool ! C’est la conclusion d’une étude menée par des hépatologistes américains. Ils espèrent que leurs travaux aideront à mettre en place des politiques de santé publique plus ciblées et plus efficaces.
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« Dans ce bassin minier, il y a beaucoup de tabagisme et d’alcoolisme. » Cette phrase prononcée en janvier 2017 à l’occasion d’une visite dans le Pas-de-Calais par Emmanuel Macron, alors candidat à l’élection présidentielle et élu quelques mois plus tard, avait fait couler beaucoup d’encre. Des propos pour le moins maladroits, mais qui, plusieurs études en attestent, traduisent pourtant bien une certaine réalité.
Une réalité, à en croire des travaux menés par des chercheurs de l’université de Pittsburgh (États-Unis), qui serait plus liée toutefois aux conditions climatiques locales qu’à une situation sociale. Ces médecins hépatologistes — qui s’intéressent aux maladies du foie, des voies biliaires et de la rate — avancent en effet que la consommation d’alcool a tendance à augmenter à mesure que les températures et l’ensoleillement diminuent.
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