Arnaque, emprise psy, domination sexuelle... La face cachée du bien-être

La scène tragi-comique se déroule dans un célèbre club de yoga parisien, situé en plein cœur du Marais. "L'univers met toujours les bonnes personnes sur votre route pour vous aider à accomplir vos buts", répète à trois reprises le professeur au sourire béat devant un parterre d'élèves acquises à sa cause.

Mères de famille, femmes actives surchargées, elles sont venues s'offrir une parenthèse de "lâcher-prise", afin de "se recentrer sur elles-mêmes", comme elles disent en sirotant un jus vert dans les vestiaires. "Tout arrive toujours pour une raison", poursuit l'enseignant, sur fond de musique planante.

Face à de tels lieux communs, on peine à réfréner un regard moqueur en direction des autres participantes, en vain. Yeux fermés, les élèves récitent d'un air pénétré des mantras en sanskrit dont elles ne comprennent pas un traître mot.

Remède au burn-out
Séminaires de sophrologie en open space à la pause déj, injonctions à la "bienveillance", débats autour des intolérances alimentaires, explosion des ventes de manuels de développement personnel : le bien-être, domaine à la croisée de la santé et de la spiritualité, a investi les moindres sphères de notre quotidien.

Remède à un mode de vie urbain stressant et au burn-out qui guette plus d'un salarié français sur deux, cette tendance sociétale est devenue un business fructueux. Elle influence désormais jusqu'aux acteurs du luxe, qui surfent sur la demande croissante de vivre-sain chez les consommateurs les plus privilégiés.

Ainsi, les rues de la capitale regorgent de cafés véganes où l'on sert des açai bowls à 16 euros, tandis que les spas des palaces parisiens proposent des parcours holistiques inspirés des quatre éléments, des séances privées de qi gong ou de reiki. Autant de disciplines aux innombrables vertus, prônées par nombre de gourous grâce aux réseaux sociaux.

Ce phénomène mondial a une reine : l'actrice Gwyneth Paltrow

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Alerte, alerte mayday. Quand je lis ça et que je vois de la façon dont se passe mon cours de Taï chi, j'ai l'impression de deux mondes différents. Chez nous, nous nous retrouvons pour notre pratique, les explications ne concernent que l'art martial et sa finalité. Le bienfait on le ressent. La bienveillance, le coaching, le bien être ne font pas parti du vocabulaire usité... Une monde qui profite des gens fragilisés par leur vie pour les saigner à blanc financièrement

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Pestoune a écrit:

Une monde qui profite des gens fragilisés par leur vie pour les saigner à blanc financièrement

En lisant l'article, c'est tout à fait ça qui apparait. Sans compter que certains faits décrits s'apparentent vraiment à des pratiques que l'on voit chez les sectes.
Et Mme Paltrow, même si elle s'est fait taper sur les doigts dernièrement doit s'en mettre plein les poches avec ses produits "miracles" aux prix exhorbitants.

Oui toutes ces pratiques ne sont pas mauvaises en soi. Ce sont les personnes qui les dispensent qui le sont en profitant des individus mal dans leur vie, dans leur peau. Ils transforment leurs séances en cours des miracles avec la tirelire qui passe constamment et qu'il faut nourrir pour espérer un mieux être qui viendra sous la forme d'une dépendance et puis arrivera un mal être pire mais pris dans l'engrenage, on ne s'en aperçoit pas.

Il faut être vigilant dès lors qu'on se sent mal. La recherche du bien être est normale mais elle ne doit pas se faire au détriment de nos portefeuilles et de nos santés. Les charlatans, les gourous n'ont jamais été si nombreux et si riches. Et ça fait peur.

Il existe beaucoup de manipulateurs, y compris dans des institutions religieuses reconnues par l'église.

Oui il en existe beaucoup. La soif de pouvoir, l'appât du gain, une sexualité débridée autant de facteur pour devenir un gourou