l y a huit ans, le 11 mars 2011, un accident classé 7 – soit le plus haut niveau sur l’échelle internationale des événements nucléaires dite INES – a lieu à la centrale de Fukushima-Daiichi. Il survient dans la foulée du tremblement de terre d’une magnitude de 9,1 et du tsunami qui se sont produits peu avant sur la côte pacifique du Japon.
L’intensité du drame de Fukushima n’a sûrement de comparable que celle qui frappa, le 26 avril 1986, la centrale russe de Tchernobyl (Ukraine). Mais si du Japon arrivèrent rapidement les terribles nouvelles, dans le cas de Tchernobyl, les autorités soviétiques mirent tout en œuvre pour dissimuler la gravité de la situation.
En 1957, un premier désastre dissimulé
Cette situation n’a rien d’inédit : 30 ans avant Tchernobyl, le 29 septembre 1957, un désastre se produit sur le complexe nucléaire de Maïak, à Kyshtym, dans l’Oural. Rien n’a filtré et ne filtrera avant le milieu des années 1990 – et encore, au compte-gouttes – à propos de cet accident. À Kyshtym, on fabrique du plutonium et c’est là aussi que la première bombe atomique est mise au point en 1949.
L’accident de 1957, classé 6 sur l’échelle INES, est dû à un système de refroidissement défectueux ; ses conséquences demeurent encore aujourd’hui largement sous-estimées, en dépit des 11 000 personnes évacuées et des 20 villages abandonnés.
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Des centaines de sacrifiés, envoyé à la mort à plus ou moins brève échéance sans qu'ils sachent où ils allaient et ce qu'ils allaient avoir à affronter. Ce sont des héros malgré eux. Ils ont sauvé des millions de personnes mais que le prix est lourd à payer et la reconnaissance longue à venir
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